les phonemes

Machinus Liber Terra

Machinus liber terra est un morceau créé à partir de deux sources sonores.

La première provient d'enregistrements effectués dans les Ateliers Latisse. Le son des machines à travailler le bois est donc très présent.

La deuxième provient de la résonnance des phonèmes en terre. La diversité et la profondeur des sons produits par ceux ci sont tels qu'il n'y a nul besoin d'effets ou d'arrangements sonores quelconques. (On se souvient de l'importance du son de la terre pour juger de la qualité de sa cuisson).

Ce sont donc autour de ces deux sources sonores, une provenant du bois et l'autre de la terre que le morceau s'articule. En effet, tout comme le travail de Vincent et Marie-Laure, leurs recherches et ma composition sont composées en deux parties: une sur les phonèmes en terre (exposés à Bergerac dans la salle Jules Ferry) et une sur les phonèmes en bois (exposés dans les ateliers Latisse)

durée: 13.58 format: aiff

felix

Association "Les Compagnons du Pont" Passage du Cube rouge 24700 St géraud des corps

lescompagnonsdupont_arobase_yahoo.fr

http://parci-parlart.forumactif.com/

Explication quant au nom du morceau: machinus? liber? terra?

Machinus: latinus de machine... enfin, je ne sais pas trop... mais c'est certain, il y a un lien avec les machines et engins divers des ateliers latisse qui font beaucoup de bruit!

Liber: Chez les végétaux, la sève circule à travers différent vaisseaux de différents organes suivant sa composition. En effet, on appele sève brute la solution de sels minéraux qui, absorbée par les radicelles (poils absorbants situés sur les racines), remonte par l'aubier ( partie du tronc) dans des vaisseaux appelés xylèmes. Puis, après de multiples actions telle la photosynthèse au niveau des feuilles, la sève, maintenant chargée en acides aminés et en sucre, est appelée sève élaborée. Celle-ci redescend maintenant pour alimenter toute la plante de ses nouveaux composés, dans des vaisseaux (phloèmes) situés juste sous l'écorce dans une zone appelée Liber. Certes, les phonèmes ne sont pas fabriqués exclusivement avec le liber de l'arbre...

Pour tout savoir, vous pouvez aller sur http://www.tela-botanica.org/page:debuter_en_botanique

Terra: eh bien, référence à "terre" évidemment, mais je trouvais mieux "Machinus Liber Terra" que "Machine Liber-Terre". Cette terre est la couche superficielle du globe (ou terre) qui fournit, comme on a vu précédemment, les sels minéraux pour la croissance des plantes. Cette terre permet également à Marie-Laure et Vincent de réaliser des phonèmes (en argile, terre très chargée en végétaux dégradés)

Sans terre, pas de liber et pas de liber, sans terre: les deux sont donc étroitement liés

Bientôt, vous verrez, des phonèmes en bois pousseront sur des phonèmes en terre (eux mêmes composés de phonèmes en bois dégradés)! C'est la magie de la nature!

Félix

Eddie Ladoire

Dans le cadre de la manifestation "Open eyes- Open doors" (festival Novart 2004), Eddie Ladoire a mis en place une installation sonore à la Galerie Spirit. Les sons émis par les phonèmes - lorsque les visiteurs jouent avec - sont retransmis en instantané dans la salle , transformée selon les programmations du musicien

Eddie Ladoire est musicien et membre fondateur de ma-asso.

Ma association, sise à Bordeaux, a pour but de promouvoir les arts électroniques et leurs déclinaisons et, plus précisément : - de fédérer des compétences artistiques et techniques afin de faciliter la réalisation de projets multimédia. - de promouvoir et de favoriser l’entraide d’artistes et concepteurs indépendants travaillant sur les nouvelles technologies (NTIC). - de participer à des échanges artistiques internationaux.

Benjamin Hertz

Joués avec des mailloches, chacune des formes en terre cuite produit des sons modulés selon les courbes.
Le jeu (exercice de style) consiste à donner un sens aux phrases de phonèmes. Chaque musicien avec sa lecture des formes, son appréhension des sons, sa culture et ses affinités en fait alors une interprétation. Chacun (d)écrit une histoire, charge d’affect, donne du relief, du rythme, met du silence ?   Et invente une langue imaginaire: le “salsais”, le “vibrati”, le “simon’ou”, le “poïésol” ... ?
A l'occasion de l'exposition "Phonèmes" à St Yrieix, Benjamin Hertz a présenté son interprétation








Né à Reims en 1971, Benjamin Hertz obtient un diplôme de l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon en 1991 tout en poursuivant parallèlement sa formation musicale aux CNR de Reims puis de Lyon. Il suit d’autre part les enseignements de Jean Schwartz et Emmanuel Nunes pour la composition, de Betsy Jolas pour l’analyse, et de Philippe Cambreling pour la direction d’orchestre. Benjamin Hertz est producteur à Radio France (Vivace).

Musiques acousmatiques :

  • - Le miroir aux alouettes (1990-1991)
  • - Aux confins, sept lisières (1994)
  • - Bal de têtes (1997).
Musiques instrumentales et mixtes
  • - Vancouver, «opérette» pour 7 comédiens soprano, 12 instruments, choeur d’enfants et bande magnétique, commande de l’ADAMI dans le cadre du Bicentenaire du Conservatoire de Paris en 1995-1996
  • - Vaste embrouille, théâtre musical pour trombone, percussion et contrebasse, créé à la Alte Feuerwoche de Cologne en 1998
  • - Ode à Salvador Dali pour récitant, 5 instruments et bande, commande du festival Aujourd’hui Musiques de Perpignan en 1996
  • - Mister Blue a du vague à l’âme pour 8 instruments, créé en 1997 au Conservatoire de Paris par l’ensemble Court Circuit
  • - Bloody old blood pour 3 voix de femmes et orchestre, sur un texte de Marc Tamet en 1997
  • - Rengaine apocryphe de Bob l’élégant à Henry Blue pour 12 instruments en 1998-1999, créé par l’ensemble 2e2m au Trianon à Paris
  • - Live Electronics GRM avec Gabriel Brncic et Gérard Bucquet en 2002

Benjamin Hertz a été joué notamment au Festival Aujourd’hui Musiques de Perpignan, au Festival Rhénan de Cologne, au Festival Futura, ainsi qu’à la Maison de Radio France à Paris dans le cadre du cycle acousmatique Son-Mu (INA-GRM). En 1997, il a fondé et animé, avec Nathalie Clouet et Oscar Strasnoy, «le K barré qu’on sert chaud» (cabaret concert show), rendez-vous mensuel de cabaret contemporain au Tango, à Paris. Il poursuit l’expérience l’année suivante avec Marc Tamet aux Instants Chavirés à Montreuil avec le café-concert Dzoïng.
Il a écrit des musiques de scène pour des artistes tels que Marc Tamet (La Loutre) ; Jean-Pascal Gilly, pour une commande d’Odile Duboc ; Georges M’Boussi, pour "L’Etat honteux" au Festival de Bruxelles en 1997-1998; Pierre Gramont pour "Le Vent, la Pluie et la Princesse" en 1998-1999; Jacques Rebotier «Merci Douglas, Bonsoir» en 2001 et «De l’omme» en 2006.

Doj

Joués avec des mailloches, chacune des formes en terre cuite produit des sons modulés selon les courbes.
Le jeu (exercice de style) consiste à donner un sens aux phrases de phonèmes. Chaque musicien avec sa lecture des formes, son appréhension des sons, sa culture et ses affinités en fait alors une interprétation. Chacun (d)écrit une histoire, charge d’affect, donne du relief, du rythme, met du silence ?   Et invente une langue imaginaire: le “salsais”, le “vibrati”, le “simon’ou”, le “poïésol” ... ?
A l'occasion de l'exposition "Phonèmes" à St Yrieix, Doj a présenté son interprétation

"Les phonèmes de vincent et marie laure dans leur format primaire, en terre cuite, invitent à la musicalité purement sonore mais aussi à la musicalité du langage. J'ai donc considéré les phonèmes comme des entités communicantes qui articulent, choisissent des tonalités, etc... pour finalement dialoguer avec d'autres entités musicalement élaborées (gongs, flûtes, cordes...). Rencontre d'un nouveau type. Les phonèmes sont drôlement bavards ! merci à eux, Vincent et Marie Laure "


Doj participe à l'aventure des "Compagnons du Pont". Il est géomètre à Périgueux.

Robert Rudolf

Joués avec des mailloches, chacune des formes en terre cuite produit des sons modulés selon les courbes.
Le jeu (exercice de style) consiste à donner un sens aux phrases de phonèmes. Chaque musicien avec sa lecture des formes, son appréhension des sons, sa culture et ses affinités en fait alors une interprétation. Chacun (d)écrit une histoire, charge d’affect, donne du relief, du rythme, met du silence ?   Et invente une langue imaginaire: le “salsais”, le “vibrati”, le “simon’ou”, le “poïésol” ... ?
A l'occasion de l'exposition "Phonèmes" à St Yrieix, Robert Rudolf a présenté son interprétation



Robert Rudolf, (1963) né à Bratislava. Après l'étude de la composition au Conservatoire et à l’Académie des arts dramatiques de Bratislava, il continue ses éudes à Paris . Les classes de composition de Yoshihisha Taïra, de Michel Zbar et les conseils de François-Bernard Mache ont influencé son développement artistique. C’est au Studio Expérimental de la Radio slovaque qu’il entre pour la première fois en contact avec la musique électroacoustique. De 1985 à 1989, il poursuit ses études de composition à Paris à l’Ecole normale de musique de Paris et la musique électroacoustique au CNR de Boulogne-Billancourt. Son travail récent est inspiré par la musique électroacoustique live et l'utilisation du pédalophone. Il participe à des concerts et à des workshops de musique contemporaine en tant que compositeur et organisateur. Robert Rudolf est producteur à Radio France (Vivace)

Oeuvres récentes:

  • Voyage for tape (music for an installation of George Nadra, exposed in Canada), commissioned by George Nadra
  • Essay de voix for tape (music for installation of George Nadra, exposed in France), commissioned by George Nadra
  • Voyage en URL for tape (music for installation of Collectif 1.0.3, exposed in France and Austria)
  • Concert for saxophone with Pédalophone and orchestra
  • Bloc-notes de soldat Svejk (Chveïk) for soprano, tenor, baritone and string orchestra
  • 2005 Improvisation à la "Fujara" avec le département de musique de l’Université An-Najah.