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1. Le lundi 15 janvier 2007 à 20:57, par didier

C'est parti, à vos claviers !

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2. Le lundi 15 janvier 2007 à 22:18, par Vincent

Bravo et une holla Didier pour la création-surprise de ce lieu pour les phonèmes, entre blog et site. Comment l'appeler? Un blite, un sblog, un sbligte, un sog, une sig ... pour qualifier l'espace que tu offres ainsi aux phonèmes? Un slog peut-être. Bref, un son un phonème je cherche, pour désigner ce lieu offert, lieu dont la typologie est "entre" ces lieux virtuels que d'usage nous visitons. Merci donc Didier, avec ce mot à trouver.

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3. Le mardi 16 janvier 2007 à 12:02, par Dubreuil, Bosselin

Bravo pour ce site qui permet d'avoir une idée globale des Phonèmes, de leur création initiale à leur évolution actuelle. Il permet de mieux comprendre leurs différentes acceptions : signes d'écriture, sons, sièges... et le processus de leur élaboration.
Le blog de la Biennale de St Etienne a amplement montré toute la magie de ces bancs qui, par leur forme épurée et évocatrice, ont laissé place à l'imagination, l'expression et la passion des spectateurs de la Biennale. Ces bancs ne laissent pas indifférents car ce qui les fonde : l'écriture, les signes et leurs sens infinis, sont autant d'éléments sur lesquels asseoir notre imaginaire.

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4. Le mardi 16 janvier 2007 à 12:34, par R. Lull

Concernant les Phonèmes, je suis particulièrement d'accord avec l'affirmation de Félix (cf Audio) :
"Tum in vulput irit dipit ipit nullut prat am eugait ute min vel duisi", oui vraiment, c'est très juste, je n'y avais pas pensé.

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5. Le mercredi 17 janvier 2007 à 09:43, par Jaime I

LLull, Je dirais même mieux :
" Merrìlora BuRjwa i Finsens Betchò liberen muûuzica cantàbile de terre i acàcias peRmanens. Dezignen alfabet saltembancs où sasswar enter tempis, elaboren mÂagia i somni amb La Tisse industrium. Gràcci per la sùa infiniti evocance.

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6. Le mercredi 17 janvier 2007 à 22:02, par Jeannine

Tiens, j'aime bien cette langue ! Il faut s'adresser où pour prendre des cours particuliers ?
Bon, moi, je suis déçu parce que le jour de la photo sur les Phonèmes à St Etienne, j'étais là avec ma classe et je sors même pas dessus. En plus, ce jour-là, j'avais un super jean et un châle fuchsia qui m'allaient trop bien.

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7. Le mercredi 17 janvier 2007 à 22:12, par Michel Serré

M. Vincent, vous posez là une question difficile, en effet comment appeler ce blog ou ce site ? Un sit-in blog ? Un carnet de blog phonémal ? Un sit-in over phonemoblog ?
Tenons-nous-en à ce que proposerait la CGTN (Commission générale de terminologie et néologie) :
"Un bloc-notes en ligne sur une oeuvre de design dénommée Phonème".
Bon, bien sûr, c'est un peu long et encore on n'est pas sûr que le mot "design" soit accepté. Mais évitons de mécontenter les académiciens.

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8. Le vendredi 19 janvier 2007 à 09:41, par Bretton, A.

Biennale St Etienne, 3 décembre, 17 h. Vous êtiez assise sur un des bancs-phonèmes que la foule de spectateurs avait enfin quittés. La nuit tombait. Vous lisiez Aragon, le Mouvement perpétuel, je crois. Bêtement, je vous ai demandé l'heure, vous avez alors levé vers moi vos grands yeux bleus qui, depuis ce jour-là, me hantent encore.

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9. Le vendredi 19 janvier 2007 à 10:13, par Jojo Péreque

Allez, je vous propose un virelangue (pour ne pas dire tongue-twister, toujours à cause des académiciens) :

"Ils s'asseyent sur ces sièges songeant aux signes, leur cherchant un sens et un son en chuchotant un chant insensé."

(A prononcer le plus vite possible)

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10. Le vendredi 19 janvier 2007 à 11:07, par Vincent

Et bien va pour un "virelangue", le mot langue renvoyant à l'organe langue qui intervient dans la parole, mais aussi aux langages érits ou parlés propre à une communauté. Les Phonèmes questionnent la place de la parole, et celle des communautés, dans l'espace public. Ils les interpellent.

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11. Le vendredi 19 janvier 2007 à 14:07, par Elodie

Oui, les Phonèmes interpellent notre créativité, ils nous questionnent et nous invite à prolonger leurs arcs inachevés par des sons, des mots, des sens insolites ou des résonnances familières.

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12. Le vendredi 19 janvier 2007 à 14:16, par Jeannine

Vincent, je vous ai vu le jour de la photo à la Biennale (je ne sais pas si vous m'avez remarquée). Moi aussi, les Phonèmes, ils m'interpellent drôlement !

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13. Le vendredi 19 janvier 2007 à 16:37, par Sarquo, N.

Bancs publics qui accueillent en creux différentes pensées et rêves, des mouvements qui rapprochent et rassemblent les passants. Objets sans ligne droite, sans raideur, sans forme figée et qui interrogent. Objets libres et communautaires, donc libertaires. Finalement, les Phonèmes seraient-ils des dangers publics ?

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14. Le vendredi 19 janvier 2007 à 20:55, par Ségo

Ah oui, je suis tout à fait d'accord. Sacré Sarquo, toujours le mot pour rire ! Bancs publics, dangers publics, oui, c'est bien vu.

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15. Le vendredi 19 janvier 2007 à 21:30, par Sarquo

Mais enfin, ma chère Ségo, vous n'allez pas me faire ça maintenant, on va quand même pas s'asseoir sur le même banc, là, à ces échéances !

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16. Le vendredi 19 janvier 2007 à 21:46, par Ségo

Ah, c'est vrai, Sarquo, vous avez raison. Bon, en fait ce que je voulais dire c'est que les Bancs-Phonèmes sont merveilleusement..., enfin ils sont magnifiquement... Euh, je vais peut-être faire un autre voyage en Chine et à mon retour, je vous donnerai mon opinion, promis.

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17. Le samedi 20 janvier 2007 à 10:06, par Bernard Catode

L'espace public est éminament politique et les Phonèmes le révèle de par leur potentialité de sociabilité. Quelle vie sociale nos élus y projettent-ils? A travers cette question tout programme politique prend réellement corps. Il n s'agit plus de mots, mais d'engagement, vers une socièté, dans la matière et l'espace.
Je suppose que c'est cette clairevoyance qui améne Jeanne Queheillard dans le billet "Sasseoir" à n'envisager un avenir pour les Phonèmes qu'avec de l'espoir. Car c'est vrai il en faut de l'espoir pour que des propositions comme les Phonèmes s'inscrivent dans des espaces publics, quand on voit combien il devient si réglementé, structuré en "bandes servantes", dévolu à la circulation bien plus quà la vie public.

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18. Le dimanche 21 janvier 2007 à 19:53, par H. Beaurosse

Oui, Sego, faites donc un autre voyage en Chine et si possible, emmenez donc avec vous Sarquo, allez, on ne vous en tiendra pas rigueur !

En attendant, nous, de l'espoir, on en a pour que les Phonèmes prennent place dans un espace public, espace convivial et ouvert à tous.
Mais à quoi pensent les élus ? Ils pensent aux électeurs. Et à quoi pensent les électeurs ? (Ah si nos élus pouvez lire leurs pensées dans une boule de cristal !) Et bien soit-disant, les électeurs ont peur et ils veulent de la sécurité. Ils ne veulent pas être envahis, squattés, ils ne veulent rien savoir des gens différents d'eux (surtout s'ils ont des problèmes). Ils veulent être dans leur petit monde, bien tranquilles, cooconnés, assis confortablement sans être bousculés, sans questionnement sur leur petite existence quotidienne. Mais faut-il écouter ces peurs ? Les suivre dans ce repli sur soi, ce rétrécissement de l'existence ou au contraire les inciter à élargir leurs vues (et leurs vies) ?
Les Phonèmes sont une invitation à s'asseoir ensemble, différemment, en oubliant les conventions et les peurs. Ils nous accueillent dans leurs plis : espace à partager, entre-temps pour se délasser, regarder autour de soi et peut-être même se parler.

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19. Le lundi 22 janvier 2007 à 15:39, par François Dupont

Vous voulez parler, H. Beaurosse, alors oui parlons !
Moi, je vous le dis tout de suite, je ne suis pas d'accord avec vous. Je trouve au contraire que c'est légitime d'avoir un coin douillet à soi où s'asseoir sans être embêté par personne. Dans la vie, on est assez bousculé d'un côté et de l'autre pour en plus se retrouver à s'asseoir sur des bancs tordus. Et puis franchement, des gens en haut, d'autres en bas et puis d'autres sur le côté, ça fait désordre, voilà !

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20. Le lundi 22 janvier 2007 à 21:56, par H. Beaurosse

Oui, bien sûr tout le monde a droit à avoir sa petite place assise bien tranquille, bien confortable, son coin de solitude, nous sommes bien d'accord, M. Dupont, mais pas dans un espace public. Les lieux publics, c'est pas fait pour ça, c'est fait pour les rencontres, ce sont des lieux communautaires.
Et vous trouvez, vous, que les Phonèmes, ils font désordre. Eh ben, c'est la meilleure celle-là ! Parce que de l'ordre, vous en avez pas assez peut-être, à l'entreprise, toute carrée, tout bien rangé, au supermarché, tout aligné dans les rayons et partout des lignes droites, tous dirigés, en rang. Ça vous suffit pas et et vous en redemandez encore !

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21. Le lundi 22 janvier 2007 à 22:11, par B. Dubreuil

En réponse à Jeannine et Bretton, je crains que vous vous soyez trompés de Blog, pour les rencontres et la mode féminine, c'est pas ici qu'il faut s'adresser.
(Jeannine, très sincèrement, je pense que B+B ont autre chose à penser qu'à votre châle rose).

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22. Le mardi 23 janvier 2007 à 10:31, par François

Bon, OK Beaurosse, et les vieux, vous y avez pensé aux vieux ? Comment ils vont s'y asseoir sur les Phonèmes avec leur canne?

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23. Le mardi 23 janvier 2007 à 10:35, par Jules

Les Phonèmes ondulent et nous bousculent, nous, si bien dans nos bulles.

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24. Le mardi 23 janvier 2007 à 10:53, par Dubreuil

En repensant aux rencontres, je me disais combien il serait facile d'aborder quelqu'un sur un phonème et m'amusait à imaginer les différentes manières de lui adresser la parole. Par exemple :
- Drôle de banc, mais est-ce bien un banc ?
- Oh vous savez, aujourd'hui, rien n'est plus ce qu'il semble.
ou encore :
- Préférez vous vous asseoir à la crête de la vague ou dans son creux ?
- Et bien, malgré mon âge, j'irai tout en haut si vous le permettez, contempler le paysage.

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25. Le mardi 23 janvier 2007 à 10:56, par Hélène B.

Les vieux, M. Dupont, ils sont de plus en plus jeunes, tout le monde le sait et puis ils en ont vu d'autres, croyez-moi, c'est pas un Phonème qui va les arrêter !

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26. Le mardi 23 janvier 2007 à 14:19, par Fernand Sor

J'aurais une question aux designers. J'ai vu l'exposition à Bergerac des premiers Phonèmes en terre et j'ai particulièrement apprécié leur son qu'on peut entendre dans la partie Audio. N'aurait-il pas été possible de réaliser les bancs dans cette même matière pour maintenir leur acception musicale ?

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27. Le mercredi 24 janvier 2007 à 14:01, par pyrex

Ces phonèmes sont un genre de lettres comme celle du vermicelle de notre enfance, un bouillon de lettres qui devait nous faire aimer la soupe et la lecture,d'1 pierre 2coup; je souhaite donc qu 'ils fassent de même un usage double pour le public.

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28. Le mercredi 24 janvier 2007 à 14:38, par vincent

A Monsieur Fernand SOR Je vous remercie vivement de l'attention portée à ce projet, et de votre écoute attentive de la bande audio composée par Félix pour l'exposition en cours à Bergerac. Votre suggestion retient toute mon attention. Je suppose que ce que vous appelez "bancs" ce sont les "Phonèmes" en acacia présentés chez Latisse (y êtes-vous passé aussi d'ailleurs?) ! Et je vais questionner Art et Sol. Mais déjà je suppose que passer à cette échelle en terre nous allons rencontrer des problèmes, et pas des moindres : résistance du matériau (donc envisager des ajouts de charges ou de fibres à la terre), retrait au séchage, compatibilité avec la dimension du four, coût de la cuisson selon la place prise par un Phonème .... Bref, vous voyez, ce n'est pas simple, mais, je vais questionner et vous informerez sur ce blog. Par contre, nous avons en projet d'expérimenter d'autre montage de latte pour les Phonèmes en acacia afin, en les rognant comme sur un balafon, de dégager une étendue de son "jouable". La fonction urbaine de tel objet ouvrirait effectivement ce projet vers une nouvelle acception, dans laquelle il faudra, je pense se questionner encore autrement sur l'environnement "acceptable" pouvant les accueillir, par exemple, pour les habitants proches. Cette nouvelle acception me semblerait envisageable pour des évènements ponctuels, par exemple dans des jeux de déplacements , de postures, quelquechose à voir avec la dance entre immobilité et mobilité, et cela dans un dialogue physique avec la musique des Phonèmes, de la musique des danseurs via un/des musiciens. Espérant avoir répondu à votre question, bien cordialement votre, V.Bécheau

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29. Le mercredi 24 janvier 2007 à 15:42, par félix

Effectivement, malgrés la difficulté à fabriquer des phonémes en terre de l'envergure de ceux en bois, je n'ose pas imaginer la résonnance de ceux-ci!

Déjà surpris de la qualité et de la diversité des sons des phonémes en terre, enregistrés lors de la création de "Machinus Liber Terra", je suppose qu'une plaque de terre de plus de trois métres ferait un son perseptible à plusieurs centaines de métres.
Cela pourrait servir de cloche dans une église, de gong tibétain (on percoit déjà certaines de ces sonorités dans le morceau) ou encore pour rammeuter les villageois dans le château en cas d'attaque ennemie...

Je suis sûr que vous trouverez une solution pour faire de tels objets! N'y a t'il pas différentes qualités d'argiles, plus ou moins résistantes, avec des des retraits plus ou moins fortes au séchage etc...

à voir: fr.wikipedia.org/wiki/Arg... (surtout la fin de l'article)

Vincent, voici un contact qui pourrait être interessant: www.cttb.fr/fr/indexfr.ht...

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30. Le mercredi 24 janvier 2007 à 15:51, par vincent

Merçi Félix pour ce commentaire nourri de lien effectivement très interéssant. je les transmets à Art et Sol. Dans un matériau minéral il y a aussi une piste vers les bétons. Lors du vernissage à Bergerac elle nous fut suggérée par une pesonne, laquelle doit rétablir le contact à cette fin. a suivre donc. Mais pour la sonorité, je comprends ta curiosité concernant un grand format de Phonème en terre, et cette curiosité tu me la transmets trop bien.

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31. Le jeudi 25 janvier 2007 à 23:04, par Sor

Merci Vincent et Félix pour ces réponses.
Ce serait en effet intéressant de transformer les lattes des Phonèmes de façon à ce qu'elles puissent émettre différents sons. Je veux bien croire aussi que le son d'un banc phonème de terre serait phénoménal ! Mais j'imagine que ces transformations supposeraient une mise en oeuvre difficile.

Ayant survolé les oeuvres que vous avez réalisées jusqu'à présent, B+B, ces objets me semblent l'aboutissement d'un parcours ou du moins une suite logique de vos réalisations. Ils sont conçus avec une pureté de ligne qui éveille l'imaginaire et ce sont des espaces de rencontres et de vie.
Ils se réfèrent à une communauté de vie non seulement parce que ce sont des bancs (et donc des objets publics), mais aussi parce que ce sont les signes d'une écriture à déchiffrer comme les premières lettres de l'alphabet à l'origine de notre civilisation gravées dans la terre (matière des premieres Phonèmes). Et puis ce sont des objets "ouverts" dans le sens où ils n'imposent pas une forme figée, une fonction définie ou même un sens préétabli. Ils se contentent de suggérer différents sens, sonorités, images : des vagues, des mouvements, des arcs, méandres de la pensée.
Enfin, leurs lignes courbées rappellent celles d'une nature accueillante et chaleureuse et leur matière de bois d'acacia laissent une idée de permanence. Bref, ces bancs contiennent une idée de communauté, d'ouverture, de liberté et un respect de la nature dans le temps.
Ma question est maintenant celle-ci : comment vous est venue l'idée des Phonèmes?

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32. Le jeudi 25 janvier 2007 à 23:33, par vincent

Merci Monsieur Sor. Vos éloges nous confondent. Mais comment répondre avec justesse, pour vous gratifier de notre reconnaissance, à votre question? Me vient en premier en guise de réponse l'envie de vous confier : en écoutant, en regardant, en entendant. Une passivité bien plus qu'une activité. L'idée n'est-elle pas écoute? . Puis ensuite je note que c'est l'idée et non l'objet qui vous questionne. Etes-vous vous même à l'écoute de ce monde et de vous même plus qu'à parler dans ce monde et y dire vous-même, si je peux me permettre de répondre à une question par une question? Enfin, si je recherche l'éxistence de l'objet en amont de sa matérialisation, je retrouve tout l'intengible de notre travail, de notre labeur, de ce quotidien qui glisse entre les sons qui font la vie.

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33. Le vendredi 26 janvier 2007 à 13:15, par Fernand

Entre observer avec un certain détachement, être à l'écoute et réaliser un objet, il y a tout un monde que je ne connais pas, mais que j'imagine, un monde de contraintes ( matières résistantes, mais surtout esprits résistants et obstacles de toutes sortes).
A propos de vos réalisations et particulièrement des Phonèmes, ce que j'observe, c'est que les mots ne suffisent pas à les cerner (on l'a vu à la Biennale de St Etienne), un mot en appelle un autre, un sens en cache un autre. Les mots tissent une toile sans fin autour d'eux.

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34. Le dimanche 4 février 2007 à 11:33, par Paul-André

Mais qu'est-ce que les mots pourraient cerner, Fernand? Les mots ne sont pas enfermements! Les mots ne sont-ils pas seulement entre, pour comprendre, voir, changer de regard, parfois découvrir un point de vue, un paysage que l'on "fréquente" pourtant depuis longtemps? Les mots ne sont pas de simples Phonèmes, sons isolés privés de sens. Les mots, sons combinés, font sens, selon l'environnement et l'usage que l'on en fait. Les mots sont sensuels. Ils éveillent les sens :relation à l'autre, aux autres, à notre environnement, à l'espace, et évidemment à soi-même, de soi-même. Les mots ne sont pas là pour enfermer la pensée et les corps dans un sens, et un seul, mais au contraire les ouvrir à un espace qui devient ainsi polysémique. S'en interdire l'usage est un isolement. Il en est qui en font un sacerdoce. Il en est pour qui ce renoncement par contre peur de cette richesse de sens, des sens, par protection parfois nécessaire. Une peur d'aimer les mots, qui à lier et délier les choses finissent effectivement par tisser des toiles, des liens, une responsabilité. Ils finissent par éveiller une sensualité. Celui qui en fait un sacerdoce serait silencieux, l'autre taciturne. L'un, dans la contemplation, n'a rien à dire. Le second a à dire mais se tait, se terre, mot qui avant son sens figuré -"ne pas se montrer" (ou pour un lapin rentré sous terre)- veut dire "mettre de la nouvelle terre au pied d'un arbre". Se taire est-il donc nécessaire aussi ?

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35. Le dimanche 4 février 2007 à 11:35, par Thomas

Le jeudi 01 février 2007 à 14:34, par Thomas Delord Bonjour ! Voici l'adresse de la vidéo interview faite au vernissage de l'exposition à Bergerac : http://www.studio.canalpourpre.info/ et allez sur la vidéo qui s'intitule "Culture entre temps - la nouvelle galerie Voilà ! À bientôt thomas

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36. Le dimanche 4 février 2007 à 23:58, par Fernand

"Modifier le regard", j'ai retenu ces mots de B+B dans la vidéo de Canal pourpre et aussi l'idée de pouvoir toucher les Phonèmes, contrairement aux oeuvres d'art. Oui, ces deux aspects me paraissent essentiels : la proximité des objets combinés à une certaine distance, à un point de vue ouvert sur la polysémie.
Je pense que la combinaison entre ces deux notions est nécessaire car si on est trop proche d'un objet, on finit par ne plus le voir et on se perd en lui alors qu'une mise à distance par le regard (ou le silence) permet de l'appréhender en quelque sorte, d'en saisir les contours.

Félicitations à Thomas Delord pour sa vidéo - B+B y sont touchants dans leurs réponses improvisées - et bravo aussi aux designers pour ces expositons qui donnent un aperçu des multiples facettes des Phonèmes.

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37. Le lundi 5 février 2007 à 10:24, par B. Bunny

Ne vaut-il pas mieux se terrer ou se taire quand les mots divaguent ? Vagues sans fonds aux retours violents sur elles-mêmes. Peur de tous ces sens qui n'en finissent pas de nous renverser dans le déferlement des Phonèmes.

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38. Le lundi 5 février 2007 à 10:32, par Fleur-de-saison

Paul-André, le silence n'est-il pas nécessaire pour oublier l'autre, s'oublier soi et se centrer sur l'objet, pour que l'objet existe dans la pureté de ses lignes, hors de tout pathos et de tout affectivité, hors du temps et dans la durée ?

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39. Le lundi 5 février 2007 à 17:38, par Bosselin

Décidément, si ça continue, je vais devoir jouer le rôle de modérateur de ce blog (mais où est donc passé M. Houdoy ? ah c'est vrai, ils s'occupe de l'Europe). Paul-André, si vous avez quelque chose de personnel à communiquer à quelqu'un, je vous prierais de ne pas utiliser le blog, mais le mail, comme tout le monde.

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40. Le mardi 6 février 2007 à 09:41, par Paul-André

Je continue mon raisonnement. Est-il nécessaire de se taire ? Oui, pour certains, Bosselin. De quoi vous mêlez-vous ? Quant à M. Houdoy, laissez-le donc s'occuper de transformer St Etienne en New York, il aura assez de travail avec ça !

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41. Le mardi 6 février 2007 à 10:20, par Aline

Très sympathique ce jeune étudiant des Beaux arts de Bordeaux qui a réalisé la vidéo sur Canal Pourpre.
Dommage qu'on y voit si peu les Phonèmes, mais le tangage de l'un à l'autre designer était à l'image de ces objets, quelque chose de vivant et d'improvisé dans le mouvement.
Sa question sur le Beau et l'esthétique et son sourire d'étudiant qui vient de poser une colle au prof est très drôle. D'ailleurs, je n'ai pas bien compris la réponse de V. Bécheau : des vibrations, un timbre et la citation de J. Cage sur l'idée de creux ? Pour ML. Bourgeois, l'esthétique n'est pas l'essentiel, mais plus la fonction, les rencontres, l'usage qu'on fait de l'objet. J'aimerais qu'ils développent ces sujets.

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42. Le mardi 6 février 2007 à 22:26, par Joseph

Oui, ça m'a étonné dans la vidéo de Canal Pourpre que ML Bourgeois dise qu'elle ne recherche pas le beau et l'esthétique en premier lieu., Peut-être parce qu'on ne cherche pas ce qu'on a déjà... J'aimerais aussi savoir pourquoi V. Bécheau affirme que les Phonèmes ne sont pas des oeuvres d'art.

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43. Le mardi 6 février 2007 à 22:42, par Véro

Je suis allée voir l'expo de Bergerac avec le lycée et j'ai trouvé ça trop bien. Les mails imprimés sur le ruban déroulant, c'était une super idée et aussi j'ai bien aimé faire sonner les Phonèmes. Les couleurs, les lumières, les diapos et la sono, tout était bien. Je crois qu'on devrait aller à des expos plus souvent, c'est carrément mieux que d'aller en cours.

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44. Le mardi 6 février 2007 à 23:24, par Jeannot

J'ai vu la vidéo sur Pourpre, et bon, c'est pas mal, mais moi, Bécheau, si un matin, à la place de ma bagnole, je trouvais un Phonème, je sais pas trop comment je réagirais, je crois que pas très bien, non franchement, je serais plutôt mal.

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45. Le mercredi 7 février 2007 à 09:00, par Gérard

La proposition de M. Bécheau d'installer une ligne de Phonèmes sur des places de parking payant, ça serait trop rigolo. J'imagine la tête du flic quand il viendrait le matin mettre son PV et qu'il appellerait son chef :
- Chef, y'a un problème, y'a de gros machins bizarres en bois à la place des voitures garées.
- Quoi ? Qu'est-ce tu racontes, Mimile, des quoi ?
- Ben, des gros trucs ondulés en bois, y'en a aucun d'pareil.
- Mimile, t'as encore trop poussé sur la bibine !

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46. Le mercredi 7 février 2007 à 09:16, par M. Gonzalez

Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne dans la vidéo. Je suis particulièrement intéressé par les relations entre art et entreprises et ça m'étonne que personne de chez Latisse n'ait été interviewé. Y aurait-il un malaise entre l'entreprise et les artistes ? Quand M. Bécheau faisait référence à une résistance, à quoi se référait-il exactement : à un manque de compréhension, à des questions financières ? Le directeur de la Nouvelle Galerie a particulièrement insisté sur cette question d'ailleurs, comment trouver un accord pour que les artistes puissent vivre tout en permettant aux entreprises de s'y retrouver ?

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47. Le mercredi 7 février 2007 à 09:59, par M. K

Ah oui, c'est excellent cette histoire de voiture qui devient Phonème, ça me rappelle la Métamorphose de Kafka, mais tout à l'envers, c'est un peu comme si on était cafard et un beau matin, on se reveillait transformé en être humain avec des pensées, des rêves, des émotions.

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48. Le mercredi 7 février 2007 à 21:56, par vincent

Répondre à toutes et tous d'un coup, cela va être dur, alors d'abord, je souhaite dire un grand merci à Bruno Houdoy pour le lien qu'il a créé, depuis le blog de la biennale de St Etienne, vers ce blog, et entonner une "Hola" à Bosselin, Fleur-de-saison, Gonzalez et confrères et consoeurs qui ont ainsi retrouvé le "Chemin des Phonèmes". Attendons-nous au retour de jeff et des Marie-Ange... je le sens... et m'étonne de leur silence depuis cette nouvelle "orientation"! En ce qui concerne la vidéo je (et Marie-Laure qui s'en alerta la première) partage les points de vue exprimés : trop peu de place accordée au(x) projet(s), les Ateliers Latisse aphone absent, et j'acquiesce : la qualité humaine des "questionneurs" induit une sincérité ... de fait. Quant à cette notion de résistance, elle est inérante à tout projet - de par les masses effectives, ou virtuelles mises en oeuvre: rencontre avec la finance, mais aussi le poids, l'humain, la faisabilité, le temps qu'il fait, dans un dialogue avec la rupture, entre, entre temps, c'est la tension. De tension, dans laquelle tout projet voit le jour. Artiste et Designer? Je vais répéter ce que j'ai toujours dit : dans un environnement artistique, je ne suis pas artiste mais architecte ou designer, dans un environnement de designer, je serai artiste, et dans un environnement d’architectes, je serai designer ou artiste. Sachant qu'en Italien on ne dit pas "être" artiste, designer ou architecte mais "faire" (farré el) l'artiste, l'architecte ou le designer, cette question "existentielle s'épuise. Elle est objet de la critique. Alors, je me dis "concepteur", en tant qu'individu manipulant des idées aux fins de les inscrire dans une temporalité à travers différents médiums. Suite en suivant dans nos meilleurs délais off course, V.

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49. Le mercredi 7 février 2007 à 22:03, par Jean-Paul

Cette histoire de voiture qui devient Phonème, "entre temps", ce temps du parking, c'est vrai c'est top. Que la ville ne soit plus ce garage de ceux qui peuvent s'ofrir des tas de ferrailles. Avez-vous vu que à l'exeption de Fiat, toute les constructeurs ont plongé en 2006 si ce ne sont BMW et Mercedes? Mais enfin on réve faut pas croire !!!!!!!

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50. Le mercredi 7 février 2007 à 22:11, par Paul-André

A B O S S E L I N Mais Monsieur Bosselin, comme Mr Houdoy l'avait remarqué, jamais vous n'avez laissé votre mail dans vos messages? Et pourquoi donc cette inquisition sur ce blog? Parce que le verbe est en son centre?

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51. Le jeudi 8 février 2007 à 02:38, par Bosselin

Inquisition !? Elle est bien bonne celle-là ! Vous le faites exprès P.A. ? Connaissez-vous le sens des mots, leurs valeurs, leur impact ? Quant au mail, je n'en ai pas, voyez-vous, c'est un droit que je m'octroie, droit de ne pas être joignable et surtout droit à ne pas attendre d'être joint et devoir que je m'impose de ne pas importuner les autres par un verbiage inutile.

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52. Le jeudi 8 février 2007 à 02:45, par Fantômette

Art de l'esquive. Comment éluder certaines sujets, se dérober, contourner les choses, subtiliser les sens. Je repense soudain aux mots de cette enseignante de Bergerac, Marilyn, qui parlait dans la vidéo d'art de l'invisible.

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53. Le jeudi 8 février 2007 à 08:22, par Paul-André

Mais Monsieur Bosselin, je répondais seulement à votre commentaire du lundi 5 février 2007 à 17:38, dans lequel vous me suggeriez de " ne pas utiliser le blog, mais le mail, comme tout le monde". Il est évidemment tout de votre droit de ne pas avoir d'adresse électronique.

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54. Le jeudi 8 février 2007 à 09:29, par Robert Lepetit

Allez, un petit rappel des conjugaisons de notre enfance. Imparfait du subjonctif : que j'esquivasse, que tu esquivasses, qu'il esquivasse, que nous esquivassions...
Plus-que-parfait du subjonctif : que j'eusse esquivé, que tu eusses esquivé, qu'il eût esquivé, que nous eussions esquivé, ...qu'ils eussent esquivé.

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55. Le jeudi 8 février 2007 à 09:40, par Paul-André

Pourquoi cette leçon de grammaire dont je retiens bien sûr cette phonètique si étrange? Y-a-t-il une faute d'orthogonalité dans ma graphie?

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56. Le jeudi 8 février 2007 à 09:47, par Bosselin

Mais mon cher Paul-André, je vous ferais gentiment remarquer que dans mon message du lundi 5 février 2007 à 17:38, je me reférais à votre commentaire à Fernand et non pas à moi-même... Auriez-vous donc une confusion des identités.
D'autre part, je vous parlais alors de courrier électronique, mais bien sûr, pour toute communication personnelle, il existe également le courrier postal, le téléphone, la rencontre et que sais-je encore.

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57. Le jeudi 8 février 2007 à 10:01, par Bosselin

Une faute d'orthogonalité ? Je ne la connaissais pas celle-là ! Mais enfin, Paul-André, que vous arrive-t-il ce matin, je vous trouve bien susceptible et pourquoi donc pensez-vous que cette leçon de grammaire vous est destinée ?

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58. Le jeudi 8 février 2007 à 10:23, par Fernand Sor

Bon, c'est pas bientôt fini de vous chamailler tous les deux. D'ailleurs on a du mal à vous suivre et dans l'histoire, c'est quand même moi qui était concerné au départ. Bosselin taisez-vous donc, vous nous fatiguez à la fin !
Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, j'ai été frappé par les mots de cette enseignante, Marilyn, dans la vidéo. Elle disait je crois que les Phonèmes tenaient de l'invisible et qu'ils nous transportaient. Oui, je suis tout à fait d'accord, les Phonèmes nous amènent loin dans notre imaginaire, loin vers quelque chose qu'on devine et qu'on n'arrive pas vraiment à voir ou à reconnaître, quelque chose du domaine de l'invisible.

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59. Le jeudi 8 février 2007 à 10:57, par Bosselin

OK, d'accord, rassurez-vous, je vais me taire, mais je ne faisais qu'écouter les conseils de Paul-André (commentaire 34) qui demandait pourquoi se taire à moins qu'on veuille faire une retraite monastique (or vous aurez deviné que je n'ai aucune intention de rentrer dans les ordres, surtout pour obéir à St Benoît de Rome !).
Mais laissez-moi encore vous rappeler que B+B ont laissé quelques questions en suspens, notamment sur le fait de se centrer sur l'objet (38), sur l'idée de creux et de vide et sur la notion de Beau et d'esthétique (41) et peut-être que j'en oublie. Peut-être trouveront-ils un "entre-temps" pour nous répondre...

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60. Le vendredi 9 février 2007 à 21:42, par Julie

Surprenant mobilier urbain! Contente de voir qu'il y en a encore sur cette plan-et(r)e des gens qui croient encore à quelque-chose, qui osent, qui espérent. De la terre au bois, sur cette terre aux aboies.

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61. Le vendredi 9 février 2007 à 21:52, par vincent

Ah bin bien venu Mrs Bosselin, Sor and Co. Content de vous retrouver depuis le blog de la biennale. Je me demandais ou vous aviez bien pu passer?????? Comme vous le voyez les Phonèmes se sont trouvés un lieu à eux sur la toile, ou plutôt, Didier lechenne leur a offert ce lieu. Merci donc Didier encore. Merci de m'avoir permis de retrouver ainsi ces interlocuteurs "commentateurs virtuoses" qui semble vouloir continuer à pousser notre projet encore et encore. Le dire le raconter. Lui donner corps alors avec les mots. Il va falloir mainenant être à la hauteur, avec la disponibilité requise. PS : Si quelqu'un peut envoyer le lien à (aux) Marie-Ange, Jeff, SA Neples et Mme de la Contie, bon plan.

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62. Le samedi 10 février 2007 à 14:36, par Jeff

Salut ! Pas pu arriver à Bergerac à l'expo. Bonjour la galère ! En sortant de St Ét., j'suis tombé sur un car de flics qui ont pas aimé le tunning qu'a fait mon pote Bilou sur ma bécane (une mégaflamme au spray et le pot un peu trafiqué, un bruit d'enfer !). Ils m'ont pas raté. Ils m'ont dit : tu vas où comme ça ? J'ai dit : à Bergerac. Pour quoi faire ? Pour voir des Faunèmes. Alors ¡ls ont parlé entre eux, j'ai entendu vaguement : faux, clandestins, vietnamiens... Complètement paranos ! Sarko, ça leur a monté au cerveau faut croire.
J'ai dit : mais non, les faunèmes, c'est des bancs! Alors ils m'ont dit qu'ils allaient m'en montrer un de banc et pas très loin encore et même que j'aurai le temps de le regarder. Le gros délire, quoi ! C'est mes vieux qui étaient furibars !

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63. Le samedi 10 février 2007 à 14:52, par Fleur-de-saison

Qu'est-ce que le beau ? Pour Marie-Laure Bourgeois, il surgit de la rencontre, de la vie qui se crée autour des Phonèmes. Ce n'est pas quelque chose de défini ou de définitif, il naît de l'instant partagé, d'une sorte d'improvisation magique. Du moins, c'est ce que j'ai cru comprendre dans la vidéo. C'est vrai que le Beau n'a plus de définition unique, il ne correspond plus à un seul modèle et peut-être existe-t-il autant de formes de beauté que de formes d'existence, chacune différente et unique d'une certaine manière.

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64. Le samedi 10 février 2007 à 15:04, par vincent

Et moi qui croyait que vous n'aviez pas réussi à piquer le T-shirt des Ramones à "votre vieux", et donc que je n'avais pas pu vous repérer lors du vernissage, tant il y avait de monde? Désolé que les Phonèmes vous aient ainsi causé de tels ennuis. J'espère en plus que votre père ne vous a pas cueilli au poste avec une de ces fringues! Ceci dit "entre-temps" s'est fort bien passé. Nous avons quitté les Ateliers Latisse vers 16h et de plus sous un très beau soleil. Les Phonèmes prennent en ce moment du repos. Enfin! Ils préparent de nouvelles sorties et fortement ... espèrent pour "d'heureux évenements". Nous ne manquerons pas de toutes les façons de vous tenir au courrant via ce "Weglog'ite", formule dont nous devons l'idée, l'habillage et surtout l'initiative spontanée, à Didier lechenne. Bien content de vous retrouver Jeff, cordialement votre, V.

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65. Le samedi 10 février 2007 à 18:15, par Mme de La Contie

Bonsoir à tous. M. Houdoy m'a transmis l'adresse de ce nouveau blog qui me semble une très belle initiative. Je tiens à m'excuser auprès de M.M Bourgeois-Bécheau, mais je n'ai pas pu assister non plus à l'inauguration de l'exposition - non pas que j'aie eu des soucis avec la police comme notre ami Jeff (je ne pratique heureusement pas de "tunning" sur ma Mercedes...), mais je recevais ce jour-là quelques notables en mon domaine. A propos de voitures, M. Jean-Paul (49), je ne vois pas ce que vous avez contre les Mercedes et BMW, mon petit-fils en a une et il en est très content. Vous ne voulez tout de même pas revenir au temps où on allait à cheval !

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66. Le samedi 10 février 2007 à 22:50, par M. Aydeguère

La distinction entre oeuvre d'art et de design reste confuse. La différence est-elle que les unes sont conçues et réalisées entièrement par l'artiste alors que les autres sont réalisées par d'autres corps de métiers. Ou la différence est-elle que l'objet de design a une valeur utilitaire alors que l'oeuvre d'art a principalement pour fonction d'éveiller une émotion esthétique ?
Peut-être est-il vain de vouloir à tout prix classer les unes et les autres dans une catégorie et je reprendrais une phrase de Maurice Merleau-Ponty à ce sujet :
"Qu’il s’agisse des vestiges ou du corps d’autrui, la question est de savoir comment un objet dans l’espace peut devenir la trace parlante d’une existence, comment inversement une intention, une pensée, un projet peuvent se détacher du sujet personnel et devenir visibles hors de lui dans son corps, dans le milieu qu’il se construit. »

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67. Le lundi 12 février 2007 à 15:42, par Flor

Phonème, coque d'acacia, tu me renverses et me transportes, vestige de pensée et de vie, hors du visible et me délies à chaque instant du présent.

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68. Le lundi 12 février 2007 à 22:18, par Marie-Ange

Moi, j'étais là au vernissage, mais il y avait tellement de monde que je n'ai pas pu vous parler B+B. J'ai trouvé l'expo très bien aménagée dans l'occupation de l'espace, en harmonie aux sons et couleurs (le rouge mettait vraiment en valeur les pièces de céramique). Et puis les diapos donnaient une bonne vision des phonèmes dans leurs différents aspects. J'ai été frappée par la complexité de la conception des bancs de bois, un travail qui m'a semblé très minutieux et qui contraste avec la simplicité apparente de cet alphabet urbain.

PS : Jeff, ça ne m'étonne pas que vous n'ayez pas pu aller à Bergerac, c'est invraisemblable que vous ayez même songé y arriver.

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69. Le lundi 12 février 2007 à 23:18, par Marie-Ange (LF)

Je guetais sur le web vos apparitions et enfin je vous retrouve. Merci Gooogle. Et de plus avec Bosselin, Jeff et toute la bande. Toujours dans les mots et leur son à ce que je vois, à mon grand plaisir. Bravo. Que vive le verbe. Je me demande pourtant ou sont passé les B+B. ONt-ils peur des questions ou trop de questions? Art et Design c'est vrai on ne sait pas trop. C'st vrai aussi n'a-t-on pas trop besoin de classer, ranger, "sarkoser" comme dirait MA. En attendant à la bibliothéque municipale de mon bled ou je feuilletttte toujours toute la presse présentée j'ai vu les phonèmes dans AMC et Technique et Architecture de février. Ca m'a fait bizzare de les voir sur papier, sur deux pages dans l'un d'entre eux. Et ils sont bavard parmi les autres projets, les autres pages. J'espère que ce projet va avancer, et un jour le voir dans une ville lors d'un de mes périples (Et si la si chic de la Contie me prète sa tire ce serait bien) .

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70. Le mardi 13 février 2007 à 11:19, par Mme de La Contie

Ma "tire" ?! Je méconnais ce vocabulaire, mais si vous vous référez à ma Mercedes, il est bien évidemment hors de question que je vous la prête ! Ceci dit, je ne manquerai pas de regarder les revues d'architecture citées et d'y consulter les articles sur les Phonèmes et j'espère bien voir leurs silhouettes ondulées très bientôt dans une de nos villes.

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71. Le mardi 13 février 2007 à 22:31, par Pierre-Michel M.

Le travail devrait être pour chacun le moyen de déployer la totalité de ses capacités : parler d'activité créatrice tourne alors au pléonasme, car l'agir humain, dans une telle conception, ne peut s'exprimer pleinement qu'à condition de ne pas se transformer en moyen pour obtenir autre chose (notamment un gain), ne pas être dépossédé de son sens, de ses motivations intrinsèques, ni du résultat de son action. Cette forme générique de dépense de soi a pour premier bénéfice de permettre à l'individu de se connaître, de prendre possession de soi, d'accéder à l'autonomie. Je comprends tout le challenge de vouloir, suite à ce travail de conception des Phonèmes, de leur trouver maintenant une viabilité économique. Mais, n'est-ce pas une utopie -et concomitant du temps perdu pour les concepteurs- d'imaginer qu'ils (ces concepteurs) puissent maintenant se faire les VRP de ce projet si envoûtant ! Ne devrait-il pas plutôt continuer leur activité de recherche et déléguer à d'autres compétences le soin de "valoriser" ce travail?

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72. Le mardi 13 février 2007 à 22:34, par F. Sor

P-A. pourquoi s'attacher aux mots quand les objets disent plus par eux-mêmes ? Les Phonèmes n'ont pas besoin de bavardage autour d'eux ni de palabres. Il suffit qu'ils soient vus et visibles. Leur existence est dans leur forme, leur matière et dans le regard des autres.

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73. Le mardi 13 février 2007 à 22:44, par Paul

Peut-être parce que avec les mots on peut dire aussi que les faunes aiment le soir. Ou bien alors que les faux n'aiment pas les galets. Enfin qu'un Phonèmes est un son dont le sens est à donner, n'existe que dans son entente, son arrivée, avec cette place à l'autre. Mon cher Fernand, accro comme moi à ces objets architecturaux qui me ravissent.

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74. Le mardi 13 février 2007 à 22:56, par Bosselin

Votre commentaire Pierre-Michel M. est quelque peu confus et je suis en total désaccord avec vos propos. Tout d'abord, comme l'a déjà dit M. Bécheau, ce site web n'a pas été créé de l'initiative de leur intiative et ils ne font qu'y répondre à certains commentaires. De plus je ne vois pas en quoi "obtenir un gain" serait dévoyer le projet des Phonèmes et le "déposséder de son sens ". Je ne crois pas que les artistes vivent seulement d'idées, de créativité et de rêve. Il me semble pas du tout utopique de souhaiter que le travail et le temps qu'ils consacrent à leurs projets leur permette de vivre. Un musicien, par exemple, devrait-il faire des concerts gratuits pour ne pas dévoyer le sens de son travail, quelle absurdité !

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75. Le mercredi 14 février 2007 à 09:13, par Nèple S.A.

Bosselin, ne vous ennervez pas et réfléchissez donc un peu avant de réagir. Pierre-Michel M. n'a pas tout à fait tort et je pense que les artistes ou concepteurs seraient les premiers à ne pas avoir à justifier leur travail ou à l'expliquer auprès des entreprises ou des institutions car j'imagine qu'ils présentent leur projet à des concours et doivent donc le commenter, convaincre le jury. Ce qui est utopique, c'est justement d'éviter toutes ces contraintes, tout ce temps passé à ne pas créer. Mais à moins d'avoir un mécène qui donne libre cours à la créativité de ses protégés indéfiniment, je ne vois pas comment procéder autrement. Mme de La Contie peut-être a-t-elle une idée sur ce sujet...

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76. Le jeudi 15 février 2007 à 15:22, par Sylvaine

Les faunes aiment se reposer dans le clair-obscur des bois d'acacia. La douceur des rayons de soleil réchauffent leur pelage. Sous l'arche ambré, ils songent à des crépuscules sans fin.

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77. Le jeudi 15 février 2007 à 21:39, par Trausqui, L.

Les faux n'aiment pas les galets mais ils aiment le sable dessous, la plage et les révolutions et puis la mer aux reflets translucides qui donne illusion d'infini.

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78. Le vendredi 16 février 2007 à 09:39, par Mme de La Contie

Nèple SA, je vois où vous voulez en venir, mais sachez que ce n’est pas parce que j’ai une particule que je suis immensément riche ! Nous avions déjà eu une petite discussion sur ce sujet avec un de vos « camarades » sur le blog de St Etienne. En effet, comme tout propriétaire foncier, je suis accablée d'impôts car comme chacun sait, plus on a de biens dans ce pays, plus l'Etat veut mettre la main dessus !
D'autre part, comme le disait alors votre "camarade", ce n'est pas une protection que recherchent les artistes mais une collaboration. Ce travail commun entre entreprise et artistes me semble très intéressant car il permet aux uns et aux autres de confronter leurs points de vue, ce qui est toujours enrichissant (d'un point de vue personnel, mais il est vrai peut-être pas toujours économique...). Ceci dit, comme le rappelait le directeur de la Nouvelle Galerie sur Canal Pourpre, les entreprises ont droit à des subventions de l'Etat si elles consacrent une part de leur activité à l'art. Qu'elles en profitent donc, ce n'est pas souvent que l'Etat est généreux, croyez-moi ! Mais qu'elles n'oublient pas le travail des artistes, un labeur invisible et intellectuel de réflexion et de conception que les travailleurs en entreprise - plus dans la réalisation et le concrêt - ont souvent tendance à sous-évaluer.
Je laisse aux ateliers Latisse le soin de répondre à cela.

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79. Le vendredi 16 février 2007 à 11:49, par Trausqui, L.

Que voulez-vous dire, Mme De La Contie ? Je ne comprends pas bien : plus on a de biens, plus on est pauvre, autrement dit, plus on est riche, plus on serait pauvre ! Drôle de raisonnement ! Quoi qu'il en soit, si jamais vous souhaitez vous libérer de ce poids qu'est manifestement votre richesse, n'hésitez pas à penser à nous !

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80. Le vendredi 16 février 2007 à 12:19, par Perle

Le faux n'aime pas le vrai, c'est incontestable.
Mais, dans son for intérieur, peut-être qu'il ne le hait pas et, parfois, il doit le reconnaître, il se sent proche de lui, malgré tout.
Il est même souvent ébloui par lui - mais ça il ne l'avouera que très rarement - littéralement fasciné et transporté jusqu'au vertige par cette illusion jusqu'à s'oublier, disparaître dans sa vision.

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81. Le vendredi 16 février 2007 à 19:38, par Pierre-Michel M.

C'est parce que les désirs ne sont plus bornés par des contraintes sociales ou économiques ni par une morale de la juste dépense que le culte hédoniste de la satisfaction immédiate des appétits propulse l'individu dans une course effrenée vers des plaisirs sans cesse renouvelés et sans cesse plus vides de signification, puisque condamnés à l'obsolescence la plus vertigineuse. Le faux n'aime pas le vrai c'est vrai Perle. Mais alors, les Phonèmes s'inscrivent-ils dans ce champs, cet environnement?

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82. Le vendredi 16 février 2007 à 21:47, par P.Pilate

Mais même aphone n'aime que le vrai, Perle!

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83. Le samedi 17 février 2007 à 20:35, par Perle

Pierre-Michel, oui, les Phonèmes sont nés dans cet univers d’objets consommés et jetés, cette course vide de sens aux désirs sans cesse renouvelés puis oubliés. Mais ils résistent à ce mouvement de fuite en proposant de s’arrêter un temps, de s’asseoir ensemble et renouer des liens dans leurs courbes sans raideur. Ils apportent un autre regard sur ce qui nous entoure : un banc n’est pas forcément tel qu’on l’a toujours vu, d’autres possibilités existent, notre mode de vie non plus n’est pas forcément monotone et inévitable. Ils résistent ainsi à leur manière à l’individualisation, le bien-être, la pensée conventionelle que nous impose notre société consommatrice.
Dans le tourbillon de besoins qui nous rendent chaque fois plus dépendants, nous ne savons plus qui nous sommes et nous perdons ce qui fait la substance de notre être libre. Mais ce ne sont ni les contraintes sociales, ni la morale qui nous rendront à nous-mêmes. Non, c’est peut-être dans un instant de vérité échappé à notre quotidien qu’on retrouvera un sens aux choses, un instant où on s’assoie et où on pense que peut-être tout n’est pas inexorable.

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84. Le samedi 17 février 2007 à 20:39, par Perle

Ponce. Sans voix, j'ai perdu le souffle au rythme vrai des Phonèmes. Depuis, ma pensée sidérée se déploie indéfiniment dans leurs plis.

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85. Le samedi 17 février 2007 à 22:39, par P.Pilate

Je vous comprends Perle, du moins je crois; alors se rappeler que si le téléPHONE EMince la voix, la coupe en tranche, notons que le web quant à lui l'ignore. Il est sans voix. Par contre il transporte les images, des plis, en l'occurence ceux des PHONE EM, lesquels peuvent offrir à des pensées de s'épendre, sidérées, dans les astres, peut-être quand on est allongé sur ces Phonèmes. Ai-je bien compris? Mais aussi Perle, comment avez-vous devinez mon prénom issu de cette pierre qui souvent cotoie le coquillage qui d'usage vous secrète? Ah! Le bigoPHONE EMet son signal d'appel alors à plus tard.

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86. Le samedi 17 février 2007 à 23:05, par Bernard

Bonsoir Marie-Laure et Vincent, Je ne sais pas si vous avez vu cela mais c'est assez drôle: http://www.ekspress.ee/viewdoc/F9D4775E1B68CDFFC225727D004C979F Langue inconnue .... je ne sais pas ou vos Phonèmes si suggestifs sont arrivés. Bons baisers, Bernard

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87. Le dimanche 18 février 2007 à 09:05, par Perle

Oui, j'ai eu du mal à identifier la langue, c'est en estonien... une très belle langue. Qui eut cru que les Phonèmes voyageraient jusqu'à cette petite ville médiévale d'Estonie !

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88. Le dimanche 18 février 2007 à 10:59, par Vincent

Merci à Bernard pour ce lien vraiment drôle, et merci aussi à Perle pour ces précisions concernant cette jolie langue. On aimerait l'entendre. Mais à quelle ville faites-vous référence?

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89. Le dimanche 18 février 2007 à 15:46, par Bosselin

Mais Perle enfin, vous appelez une petite ville médiévale, la capitale d'Estonie, Tallinn !

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90. Le lundi 19 février 2007 à 08:18, par Perle

Confuse, j'envoie mes sincères excuses à tous les Estoniens qui nous lisent...
Vous m'avez comprise, Ponce. Les Phonèmes secrètent des mots, distillent des pensées et des images sidérales. Phonèmes galactiques et galéjades, révolutions d'objets et phénomènes inexplicables.

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91. Le lundi 19 février 2007 à 09:45, par Julie

J'aime bien ce que samedi Perle a dit sur les Phonèmes. Félicitations pour ce beau texte, j'ai envi de dire cette belle nouvelle.

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92. Le lundi 19 février 2007 à 16:08, par Jeff

N'empêche que moi j'irais bien en Estone. J'sais pas trop où c'est mais ça doit etre rock'nroll là-bas. Marre de St Etienne.

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93. Le lundi 19 février 2007 à 19:28, par vincent

Tout à fait d'accord avec vous Julie pour ce texte de samedi, de la plume de Perle. S'y exprime une belle expression du titre de l'expo à Bergerac, "entre temps". En le lisant, Marie-Laure a eu envie de le mettre dans un des billets. A suivre. En attendant, merci encore alors à Perle.

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94. Le lundi 19 février 2007 à 21:33, par Louise

" L'oeuvre de la parole est dans le phonème; l'oeuvre musicale est dans le son. Cela va de soi, ... Puis l'art d'être ici, en ce lieu." Louise BOURGEOIS ...

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95. Le lundi 19 février 2007 à 22:01, par Bosselin

Jeff, comment donc ? Vous vous ennuyez à St Etienne future capitale européenne de la culture ! En tout cas, cette fois, si vous voulez aller en Estonie, je vous déconseille vivement de prendre votre "bécane".

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96. Le mardi 20 février 2007 à 14:32, par M. Fournier

Hier, sur le blog de St Etienne, j'ai posé une question à M. Houdoy concernant le prix du public et j'espère qu'il me répondra.

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97. Le mardi 20 février 2007 à 23:28, par Louisette

Je voulais revenir sur la phrase de L. Bourgeois "l'oeuvre de la parole est dans le phonème".
N'oublions pas que les Phonèmes sont un alphabet et qu'ils sont donc liés à la parole. Ils n'ont pas fait voeu de silence et s'ils le faisaient, on ne les laisserait pas car réduire une chose ou un être au silence, c'est l'anéantir, l'abandonner, lui retirer toute existence. Mais les Phonèmes sont vivants et bien vivants, sachez-le et ils n'ont pas l'intention de se taire!
PS : M. Fournier, vous avez une réponse de M. Houdoy !

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98. Le mardi 20 février 2007 à 23:57, par Cop.Col

Le mardi 20 février 2007 à 20:02, par Bruno Houdoy Votre patience devrait être très bientôt récompensée ! La Cité du Design vient de diffuser un communiqué de presse sur les 5 Prix de la Biennale Internationale Design 2006, dont le Prix du public. La dotation devrait prochainement être annoncée aux intéressés, en priorité. PS : le communiqué est publié dans la catégorie "Temps forts" . ( Copié-Collé depuis : http://www.design-links.saint-etienne.fr/blog/index.php?2006/12/06/272-prix-du-public#c1139)

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99. Le mercredi 21 février 2007 à 00:01, par Louise

Vous avez bien compris Louissette que les Phonèmes ne se laisseront pas "taire". D'ailleurs vous procédez de leur existence; par essence, ils sont effectivement là pour dire, indéniablement liés à la parole.

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100. Le mercredi 21 février 2007 à 10:43, par Perle

Coeur d'acacia, tu bats dans les lattes des phonèmes. Pulsation silencieuse qui martelle les mots, saisis par tous les sens qu'ils délivrent.

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101. Le mercredi 21 février 2007 à 11:04, par Mme de La Contie

Réponse à M. Trausqui et compagnie (79). Décidément, vous vous ingéniez à ne pas vouloir me comprendre sur ce blog. Je suis une incomprise.
Il n'empêche - et cela me fait sourire - que je vous trouve bien intéressés par ce fameux prix de St Etienne et sa dotation, tous autant idéalistes et rêveurs que vous êtes!

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102. Le mercredi 21 février 2007 à 11:57, par Bosselin

Mais Mme de La Contie, ne prenez donc pas la mouche ! Il est vrai qu'on aime bien vous taquiner. Comprenez-nous, c'est votre particule qui nous impressionne. Et puis vous savez bien que nous sommes tous des êtres de paradoxe, autant les uns que les autres.

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103. Le mercredi 21 février 2007 à 12:28, par M. Fournier

"Une libération conduit
De l'opinion patibulaire (...)
Au paradoxe paradoxal
Nous sommes tous (comme) ceux que nous ne sommes pas".
(Michel Deguy dans Aide mémoire)

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104. Le mercredi 21 février 2007 à 13:44, par Jeff

Ben, moi, j'suis ce que j'suis, c'est quoi ce délire ! Etre ce qu'on n'est pas, manquerait plus que ça, non, mais c'est n'importe quoi.

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105. Le jeudi 22 février 2007 à 08:58, par Mme de La Contie

Ce que veut dire le poète, peut-être, entre autres, c'est qu'on n'est pas si différents de ceux auxquels on croit être opposés. Autrement dit que, dans le fonds, M. trausqui et ses camarades ne sont peut-être pas si différents de moi, malgré tout.

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106. Le jeudi 22 février 2007 à 09:53, par Perle

Syllabes de voltige, alphabet originel, tu me ressembles. Phrasés funambules, j'ai le vertige sur vos lignes. Je veux être acacia. Prenez mes grappes blanches, paroles sans voix et laissez-moi m'asseoir.

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107. Le jeudi 22 février 2007 à 10:08, par Dupont D.

Je voudrais rappeler à Gosselin qu'une particule, très petite partie de quelque chose, par exemple une préposition ou autre élément qui précède certains noms de famille, n'est pas obligatoirement un signe de noblesse. En ce qui concerne Mme de la Contie, essayez donc de trouver sur google par exemple, une quelconque généalogie à son sujet! Moi je n’ai rien trouvé. Pourquoi se faire impressionner par cette "si petite partie de ce nom"! Quels enjeux? Par contre, quand cette particule est autoreproductible, qu'elle a le pouvoir de se reproduire elle-même en réalisant sa propre duplication au sein d'un être vivant, là je suis impressionné. De même que dans le champ de la physique, dite alors des particules, quand sont étudiés les constituants de la matière au niveau le plus élémentaire, je suis impressionné aussi. Impressionné exactement pareil que quand Perle dit : " Coeur d'acacia, tu bats dans les lattes des phonèmes. Pulsation silencieuse qui martèle les mots, saisis par tous les sens qu'ils délivrent". Tant elle décrit "les constituants élémentaires" des Phonèmes.

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108. Le jeudi 22 février 2007 à 11:18, par Cop.Col

Mais pourquoi donc ont-ils mis uniquement la photo, deux fois, de ce canapé 70 si raide à : http://www.etapes.com/blog/?q=node/1481 ?

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109. Le jeudi 22 février 2007 à 14:41, par Bosselin avec un B.

Très cher M. Dupond D.,
Bosselin, mon nom est Bosselin pas Gosselin, s'il vous plaît. Voudriez-vous dire par votre commentaire que Mme de La Contie serait une usurpatrice ? C'est la meilleure celle-là, croyez-vous donc que tout est dans Google ?!
Je comprends que les particules de noblesse ne vous éblouissent pas et tant que ce ne sont pas les Particules élémentaires de M. Oùestlebec qui vous fascinent, ça ira. Quant à Perle, évidemment, moi aussi, j'avoue, j'aimerais bien recevoir, comme ça, de jolis mots chaque jour, mais au fait, croyez-vous que ce soit une vraie ou une fausse perle ? De nos jours, vous savez, on n'est plus sûr de rien.

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110. Le jeudi 22 février 2007 à 15:15, par M. Fournier

Je ne vois pas de canapé sur le lien que vous donnez, Cop.Col.

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111. Le jeudi 22 février 2007 à 16:24, par Cop.Col

Peut être qu'en copiant l'adresse vous copiez avec des blanches ou je ne sais quoi, M.Fournier. Car je viens d'essayer et j'ai tout revu, à mon désespoir d'ailleurs !!!!!!!

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112. Le jeudi 22 février 2007 à 22:12, par M. Fournier

Oui, j'ai vu le canapé en question, j'avais mis le point d'interrogation dans le lien... Malheureusement, je ne peux pas mettre de commentaire sur ce site car je n'ai pas d'adresse mail.

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113. Le jeudi 22 février 2007 à 22:15, par Perle

Phonème, je ne t'atteins pas.
Je gravite autour de toi en paroles inaudibles et en particules fébriles. Elémentaire, tu me multiplies en infimes parcelles.

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114. Le jeudi 22 février 2007 à 23:24, par Dupond.D

Perle vos mots sont là. Inscrit. Scriptes dans le web. Ils atteignent ceux qui peuvent, ceux qui veulent. Atteindre quand on est dedans c'est acquis. C'est pas devant pas genre Sarkozade. Atteindre, là, ne veut rien dire. Les Phonèmes sont avant. Devant. Alors comment atteindre?

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115. Le vendredi 23 février 2007 à 07:41, par Mme de La Contie

Quand je pense à mon grand-père Jean-Eustache de La Contie, lui qui a lutté pour la France et a été médaillé, il se retournerait dans sa tombe s'il apprenait que moi, Mme Aliette De La Contie, on m'accuse d'imposture. La jeunesse n'a plus de respect.

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116. Le vendredi 23 février 2007 à 08:38, par Perle

Venant des forêts sombres, l'acacia ambré se courbe vers nous.
Ses feuilles sonores reposent en mémoire.
Ses fleurs blanches frémissent, invisibles.
Assis sur les lattes, on entend un bruissement lointain qui nous rappelle au vivant.

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117. Le vendredi 23 février 2007 à 10:02, par Maire-Ange LF

Super maintenant on a votre prénom la baronne. Mais qu'avez-vous donc maintenant à exhumer un papi et lui prêter forte existence via une médaille! Médaille dont d'ailleurs le ministère des anciens combattants ne fait pas état, et, dépouille dont le nom ne figure pas sur l'inventaire des noms figurant sur les monuments aux morts. Quelle pertinence trouvez-vous Madame la Baronne à défendre votre appendice sur ce site dédié aux Phonèmes, et dont Perle semble leur trouver une sensualité qui n'est pas sans me rappeler Marie-Ange la Vrai? Est-ce l'Europe qui nous vaut ce regain d'intérêt pour la généalogie ou tout simplement ce nouvel outil qu'est le net?

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118. Le vendredi 23 février 2007 à 16:35, par Mme de La Contie

C'est intolérable, non seulement vous remettez en cause ma lignée, mais en plus vous me traitez maintenant de fabulatrice, voilà qui est un comble ! Bosselin, faites quelque chose !

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119. Le vendredi 23 février 2007 à 16:40, par Bosselin

Mais Mme la baronne, Aliette si je peux me permettre, je ne peux vous êtes de grand secours car je dois vous avouer, je ne comprends pas l'enjeu de votre acharnement avec votre particule, sur ce blog!

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120. Le vendredi 23 février 2007 à 17:28, par M. Fournier

Ce que je remarque, c'est que ce sont toujours les mêmes qui interviennent sur ce blog, et je dirais même que certains y sont un peu trop présents, voire d'une présence insolente.
Quelqu'un avait fait remarquer, il y a déjà quelques temps le silence des ateliers Latisse. C'est vrai qu'on aimerait bien avoir leur opinion sur l'élaboration des Phonèmes et le déroulement de leur travail.

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121. Le vendredi 23 février 2007 à 19:43, par Vincent

Oui cela est un peu vrai. Mais qu'en ont à faire les Ateliers Latisse de l'appendice d'une baronne! Elle aurait peut-être dû se faire opérer enfant (de l'appendicite, ça va de soit). Par contre, les Ateliers Latisse avaient bien noté le désir de toujours la même baronne, exprimé le jeudi 30 novembre 2006 à 10:56, sur le blog de la biennale, en commentaire sur le billet de Didier Lechenne. Pour mémoire, la petite-fille d'Eustache le médaillé, Aliette de son petit nom, disait : " Oui, il est vrai M.M. Bécheau-Bourgeois que ces bancs nous ont conquis et qu'ils sont tout à fait originaux. Nous en mettrions volontiers un dans notre parc. Nous ne manquerons pas de vous contacter formellement dans les prochains jours." Mais je n'ai toujours pas été contacté. C'est ce que je dois dire à chaque fois aux Ateliers Latisse. Chaque fois qu'ils me le demandent. Car ça ils n'ont pas oublié. Et ça ça les interesse. J'implore la patience. Une décision comme celà ne doit pas se prendre à la légère .... Vous comprenez avec les impots à payer, et la BMW à nourrir .... Je joue la montre quoi? Confiant. Pas pressé. Alors, cet appendice, cache-t-il une forêt, aussi élémentaire soit-elle? Que les Phonèmes vivent et le nombre de blogeur finalement importe peu. Les mots sont de qualité. Je crois même que nous sommes gâté. Très spécialement avec les si jolis mots de Perle. Un bravo au passage, et un merci qui se doit.

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122. Le dimanche 4 mars 2007 à 13:35, par vincent

Merci à celui ou celle qui nous a signalé l'impossibilité de déposer des commentaires en ce moment. C'est réparé.

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123. Le dimanche 4 mars 2007 à 19:30, par L. Desforêts

Art ou design ? Les Phonèmes ne sont pas seulement du design. Bien sûr, ils forment une ligne de mobilier urbain et on ne peut voir en eux que des objets esthétiques ou fonctionnels originaux. Mais par le fait même d'être un alphabet inventé, ils nous interrogent sur ce qui nous fonde : le langage et l'expression de la pensée. C'est pourquoi ce sont pour moi des oeuvres d'art. Il est étonnant que les articles paraissant dans les revues d'architecture ne retiennent pas cette dimension ontologique des Phonèmes.

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124. Le dimanche 4 mars 2007 à 21:59, par René

Oui, on efface l'aspect humain ou poétique et on garde l'originalité de la technique ou la fonctionnalité. C'est bien à l'image de notre société.
J'aurais une question à poser aux designers sur le bois d'acacia. Pourquoi ce choix ? C'est un bois qui a l'avantage d'être imputrescible mais qui a aussi une forte symbolique. On le retrouve dans nombre de rites initiatiques et de connaissance.

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125. Le lundi 5 mars 2007 à 10:55, par M. Fournier

A quoi bon chercher un sens aux choses ? Leur existence ne suffit-elle pas ? Elles sont là, présentes, c'est ce qui importe.

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126. Le lundi 5 mars 2007 à 19:00, par Vincent

Oui ce bois a été choisi pour avoir l'avantage d'être imputréscible. Il est le seul bois dur ayant cette qualité et poussant en France. Bois de classe 1. C'est un bois actuellement peu valorisé, économe, et qui de plus pousse facilement. Par ailleurs, sa couleur évolue très bien dans le temps. D'une teinte claire, voir jaune des fois, il peut devenir rose. Donc ce sont pour des raisons bien simples que nous avons choisi ce bois et vous m'aprenez sa force symbolique. Vous exitez ma curiosité. Si vous avz des informations à ce sujet je suis évidement avide. En vous remerciant de ces infos.

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127. Le mardi 6 mars 2007 à 03:32, par René

L'acacia est lié au sacré dans plusieurs cultures. Dans la pensée judéochrétienne, il est à la fois symbole solaire par la couleur jaune de son bois et symbole de renaissance et d'immortalité par ses épines et ses fleurs blanches (l'arche d'alliance et la couronne du christ sont de ce bois). On le trouve aussi dans des rites d'accès à la connaissance des choses secrètes en Afrique. C'est, par exemple, la matière du rhombe, un instrument de musique sacré fait d'une plaquette de bois qu'on fait tournoyer au bout d'une ficelle. Par sa rotation, il émet une sorte de gémissement associé à la voix des esprits ou aux forces primordiales. On le retrouve aussi en Inde dans des rites sacrificiels où il représente le principe féminin.
Curieusement, les Phonèmes participent à leur manière de cette recherche, non pas sacrée, mais peut-être de connaissance de l'invisible, dans une sorte d'appréhension du vide. Signes vides de sens, vertige des courbes et recherche des sons dans la rencontre avec l'autre.

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128. Le mardi 6 mars 2007 à 10:30, par P.

Phonème, dans le déluge des mots, tu me transbahutes au bruissement des vagues. Arche d'acacia où germe le savoir. Eblouie de soleil, je disparais et rejaillissent les mots tendus sur l'arc de mes pensées.

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129. Le mardi 6 mars 2007 à 14:21, par Emilien Dubois

Je suis le secrétaire de Mme Aliette de La Contie qui préfère garder le silence après les propos blessants de M. Vincent du 23/02. Elle m'a chargé toutefois de vous transmettre ceci : elle estime que les Phonèmes n'auront pas besoin d'"appendice financier" de sa part car elle pense que leur valeur artistique sera bientôt reconnue.
(Je reconnais bien ici la bonté de Madame qui - vous l'avouerez - est bien peu rancunière)

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130. Le mercredi 7 mars 2007 à 09:24, par Jeff

Recherche covoiturage pour aller de St Etienne en Estonie. Indispensable aimer punk rock.

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131. Le mercredi 7 mars 2007 à 09:43, par vincent

Jeff vous me faites réver. Désolé mais je n'ai pas pour l'instant de projet vers la-bas. Ne vous casser tout de même pas les oreilles avec votre musique. Ceci dit c'est un pays avec une drôle de langue. Si vous êtes curieux vous pouvez aller voir l'article ci-après : http://www.ekspress.ee/viewdoc/F9D4775E1B68CDFFC225727D004C979F. Perle dit que c'est de l'estonien. Cet article parle évidemment des Phonèmes .... Et en passant, connaissez-vous le secrétaire de la Baronne? Merci à lui au passage pour ces précisions. Je me demande toutefois pourquoi tout d'un coup la baronne nous sort ce secrétaire. Désolé dans tous les cas si je l'ai blaissée en exhumant un désir exprimé sur un autre blog. Désolé deux fois.

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132. Le mercredi 7 mars 2007 à 12:58, par M. Fournier

Les Phonèmes sont simples, de la simplicité qui reste quand on s'est débarrassé du superflu, quand on a retenu la ligne première, l'épure. C'est pourquoi ils nous sont proches, comme nous est proche le naturel de l'enfance. Mais en même temps, ils nous renvoient à la complexité invisible des choses et des signes qu'on tente d'appréhender sans jamais vraiment y parvenir.

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133. Le mercredi 7 mars 2007 à 22:36, par Emilien Dubois

Ne vous inquiétez pas, nous ne vous importunerons plus.

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134. Le mercredi 7 mars 2007 à 22:41, par Jeff

Dommage, ç'aurais été trop fun d'aller en Estonie avec vous et les phonèmes.

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135. Le mercredi 7 mars 2007 à 22:45, par E.

Acacia couleur de terre
glèbe matrice de mots
ventre allumé
tu résonnes en phonèmes inventés.

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136. Le mercredi 7 mars 2007 à 23:00, par Barnabé

Quand le microphone aime la tongue, quand l'éléctrophone émoustille les cils, quand le téléphone aimante les micro-courant, bigophone émollient ou pas, homophone èmorfilé ou pas again, pourquoi penser impostures, tromperies d'apparat ou d'imputation?

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137. Le jeudi 8 mars 2007 à 09:37, par Fauvette

Tromperies d'apparat, imposture ? En tout cas, ce n'est pas la faute aux phonèmes qui ne faussent pas la pensée, ne la déforment pas, ne fomentent pas la discorde. Mais oui, les mots folâtrent, folingues, foyers de sens et les phonèmes nous font phosphorer formidablement (sans téléphone).

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138. Le samedi 10 mars 2007 à 07:46, par R.

Phonèmes oniriques
Arches ivres de mots
Réminiscences ou alphabet à venir ?
Rires et paroles surgissent de vos arcs
et vibrent les rhombes insondables.

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139. Le dimanche 11 mars 2007 à 13:59, par S.

Si j'étais Phonème, je résisterais à la violence des vents, aux averses et aux orages foudroyants. Je résisterais aux mauvais esprits, aux cravatés et philistins. Les enfants s'approcheraient et je leur murmurerais des légendes d'acacia. Les fauves se coucheraient sous mes lattes. Pourquoi ? me direz-vous, pourquoi ? Parce que je suis né d'une force impérieuse.

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140. Le jeudi 15 mars 2007 à 10:43, par Bilou

Salut, j'suis agent d'entretien (un pote à Jeff), j'ai vu vos bancs à St Et. et comme ça, en passant, j'me dit : eh ben déjà que c'est tendu grave de laver des bancs normaux, alors là, bonjour le torticolis.

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141. Le jeudi 15 mars 2007 à 10:49, par S.

D'un nouvel alphabet j'épèle vos lattes d'acacia une à une et j'effeuille les branches de l'arbre que vous étiez. Labeur infini.

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142. Le jeudi 15 mars 2007 à 11:03, par Mme Littré

PHONÈME : Propension Heureuse à Occasionner et Nouer des Evènements Musicaux et d'Ecriture

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143. Le vendredi 16 mars 2007 à 02:46, par O.

Délivré de la ligne horizontale, tu danses, Phonème, en syllabes saltimbanques et virevolte en paraboles sonores.

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144. Le vendredi 16 mars 2007 à 03:15, par N.

Dans l'orage magnétique des mots, les particules sonores déchaînent des explosions solaires, l'acacia brille et se tourne vers l'aurore attractive.

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145. Le vendredi 16 mars 2007 à 09:26, par Marie

La définition de "Phonème" part Mme Littré me plait. Je suis émue. Les Phonèmes je les ai vus comme ça. Pleins de potentiel. Pour nouer. pour "occassionner" des événements heureux. S.O.et N. résonnent en moi comme un S.O.N. Puis ils deviennent une vaste étendue quand avec E. (Acacia couleur de terre/glèbe matrice de mots/ventre allumé/tu résonnes en phonèmes inventés.) ils suggèrent peut être être Nord, Sud, Est où Ouest. Blizard comme des formes peuvent lever ces émotions ! Je suis émue par le Phonèmes.

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146. Le dimanche 18 mars 2007 à 12:15, par N.

Blizard, blizard souffle sur les Phonènes, les sons étincellent, les mots crépitent entre les lattes et flambe l'idée.

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147. Le lundi 19 mars 2007 à 13:56, par E.

Le blizzard neigeux te traverse et tu entends son souffle sibyllin mais tu restes imperturbable, Phonème, et lui soumets ton énigme.

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148. Le lundi 19 mars 2007 à 16:22, par Jeff

Eh Bilou ! tu m'a trop fait rigoler avec ton message. T'inquiète, des Phonèmes, ça m'étonnerait que t'en lave à St Etienne, vu qu'ici, c'est des vieux ringards.
A part ça, moi, la poésie, j'y comprend rien. J'connait juste le truc genre : les violons longs monotones qui sanglotent, j'sais pas quoi, de Rambaud j'crois, on l'avais vu au collège.

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149. Le lundi 19 mars 2007 à 16:59, par Bosselin

N'en soyez pas si sûr Jeff, à St Etienne, je vous le concède, il y a des ringards comme vous dites, mais n'exagérons rien, c'est comme partout il y a aussi des gens "éclairés" et modernes. Moi, j'y crois aux Phonèmes à St Etienne !
Et puis s'il vous plaît, n'écorchez donc pas ces fameux vers de Verlaine, qui d'ailleurs, le saviez-vous, ont été utilisés comme code secret pendant la guerre pour informer les résistants du débarquement en Normandie !

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150. Le lundi 19 mars 2007 à 20:24, par Marie-Ange (LF)

Ah Bosselin quelle belle surpise de vour relire. Je n'osais pas reprendre la parole en votre absence. Mais ou étiez-vous donc passé? Etiez-vous sur cette superbe image de Claude Essertel (bien plus belle içi que quand elle parut dans Le Progrès), phonot qui vient d'arriver sur la page des Phonèmes à St Etienne? N'empèche, je me régale à lire tous ces commentaires ici, des 4 points cardinaux. C'est superbe comment les Phonèmes prennent mots. Mais la Contie, elle, elle a pris la mouche ou elle s'est plantée avec sa B Aime?

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151. Le lundi 19 mars 2007 à 20:34, par vincent

Vraiment les Phonèmes n'espèraient pas le 10éme de tous ces commentaires si plein de vie. C'est leur donner beaucoup de vie merci. Nous nous questionnons comment "transformer" (dans son acception d'usage chez les rugbyman) ces odes aux Phonèmes. Des idées se précisent. A suivre. Et aussi au passage un merci à Claude Essertel (Journalise/Photographe) qui nous a dressé aujourd'hui un de ses clichés paru dans La Tribune - Le Progrès de St Etienne - le 14.12.06. A ne pas manquer page 2 du blog! Dans cette image nous trouvons que les Phonèmes prennent tout leur sens en tant que "Micro architectures urbaines". Merci alors à tous encore. Nous ne pouvons pas répondre toujours, mais tous les jours nous nous délectons de tous vos commentaires.

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152. Le lundi 19 mars 2007 à 20:39, par Sherlock

Oui d'accord mais je ne vois quasi jamais d'adresse mail. Quelles discrétions ! Mais qui sont ceux qui parlent et écrivent avec tant de délectation et d'art, que je partage certe? Qui sont ceux qui très certainement mangent et dorment et ...., qui ont ces prénoms rigolos, ces initiales -N, S, E et O- si cardinales?

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153. Le lundi 19 mars 2007 à 22:18, par Cardinale

Ecoutez-moi. J'accorde mes mots dans l'intervalle des Phonèmes. Consonnances ou dissonnances, peu importe. Les sens dérivent et dans le battement des pensées, je me multiplie en feuilles brûlantes.

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154. Le mardi 20 mars 2007 à 03:34, par Holmes

Bizarre, bizarre, mon cher Watson, mais il semblerait que S,O, N et E soient une seule et même personne.

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155. Le mardi 20 mars 2007 à 04:03, par Bosselin

Et bien oui, voyez vous, MA, j'ai été absent quelques temps car j'ai aussi mes occupations et je reviens étonné de lire cette tournure poétique du blog. Très belle photo en effet que celle de M. Essertel. C'est étonnant comme ces jeunes gens semblent paisibles ensemble sous la courbe du Phonème à contempler les lumières de la ville.

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156. Le mardi 20 mars 2007 à 04:51, par Bibelot, S.

D'un coup de dés, je lance les mots et abolis le sens, heureux hasard dans l'arcature du Phonème. Je ne crains pas l'inanité sonore.

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157. Le mardi 20 mars 2007 à 13:38, par Cardinale, Claudine

Vincent, ces "odes aux Phonèmes" comme vous dites, elles sont seulement écrites pour être lues par vous B&B. Ce sont des mots qu'on oublie, qu'on lit une fois en passant, qui ne resteront pas. Comme nous.
Je tiens aussi à ajouter que la photo de M. Essertel me semble extraordinaire : la lumière sur ce ciel sombre, le couple allongé sur le Phonème contemplant le ciel, ces gens tout autour, le contraste des courbes et les immeubles illuminés derrière. Vraiment toutes mes félicitations au photographe.

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158. Le mercredi 21 mars 2007 à 13:11, par René

Sur la photo de M. Essertel.
Le Phonème cardinal élève sa courbe désinvolte. Les nuages bleus s'attardent et les lueurs de la ville étincellent.
Je voudrais être avec vous, adossés aux lattes d'acacia, simplement vivants, le temps d'un soir.

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159. Le jeudi 22 mars 2007 à 09:30, par Marie-Ange (LV)

Oui, le cliché de ce photographe est magnifique, il condense tout ce qui a été dit sur les Phonèmes : un espace original, créateur de rencontres et de rêve dans la simplicité conviviale d'un entretemps. Cette photo mériterait aussi un prix...

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160. Le jeudi 22 mars 2007 à 09:59, par Marie-Ange (LV)

Je viens de lire votre commentaire de lundi, Jeff et vraiment c'est vous qui me faites rire. Qu'on confonde Verlaine et Rimbaud, je peux comprendre, mais franchement, le grand poète Rimbaud et l'acteur américain Rambo, là vraiment, vous y allez fort. Je suis prof de français et je croyais pourtant avoir tout vu...

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161. Le jeudi 22 mars 2007 à 10:19, par Jeff

M'en fiche. Pour moi, le plus grand poète, c'est Iggy Pop.

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162. Le jeudi 22 mars 2007 à 10:32, par Emilien Dubois

Savez-vous que vous venez enfin de faire sourire Madame Aliette (la baronne comme l'appelle Vincent) quand je lui ai lu le dernier commentaire de Jeff? Oui Madame Aliette est prostrée dans son fauteuil devant la cheminée dans le grand salon depuis bientôt 2 semaines. Elle me demande de lui lire les commentaires endirect, et elle regard les phonèmes qui sont projeté en grand avec son projecteur diapo sur un drap blanc tendu sur le portrait d'un viel allieul. Elle vit ainsi dans la pénombre, sans mots, regardant. Comprenez ma joie de la voir enfin rire et sortir d'elle même. (Et je vous demande de ne pas lui dire ce que je viens de vous écrire sur le portable en bas dans la cuisine. Comprenez que pour moi c'est pas drôle)

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163. Le jeudi 22 mars 2007 à 11:05, par Bosselin

Je comprends que Mme de la Contie ait été excédée par nos propos, pourtant quand je vois les photos des lignes de Phonèmes dans le potager ou dans le pré (p. 4 de L'actualité des "phonèmes"), je ne peux pas m'empêcher de les imaginer dans le parc de son domaine.

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164. Le jeudi 22 mars 2007 à 15:03, par Emilien D.

J'ai transmis votre message, Bosselin, à Mme de La Contie car je sais qu'elle vous a dans son estime, mais sa réponse a été si malsonnante que je ne peux pas la retranscrire ici. Finalement, Madame n'est pas aussi abattue qu'elle le semblait.

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165. Le vendredi 23 mars 2007 à 03:14, par Pimprenelle

La phrase allègre dévale le pré,
les herbes vivaces s'inclinent,
herbe aux chantres, pimprenelle.
Les signes s'enroulent et s'étirent en longévité,
cadences telluriques et sons nourriciers.

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166. Le vendredi 23 mars 2007 à 22:15, par Encarnación

Comment être un signe et rester vivant ? En s'affranchissant de la ligne abstraite et du papier, en dévalant les près, bois d'acacia ou terres courbées, libres, désordonnées et incarnées. Matières visibles qu'on touche, écoute et qui éclipsent le sens.

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167. Le dimanche 25 mars 2007 à 11:47, par Poulin, C.

Après avoir écouté les interprétations des musiciens, toutes trois si différentes, B. Hertz très respectueux des Phonèmes, à leur écoute, attentif au son, réflexif. Doj plus dans un rythme incantatoire comme la musique africaine ou orientale. R. Rudolf, agité et imaginatif...
Ça me fait penser à une phrase de Georges Bataille dans L'expérience intérieure (chap. Le labyrinthe ou la composition des êtres) : "Un homme est une particule insérée dans des ensembles instables et enchevêtrés."

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168. Le lundi 26 mars 2007 à 07:48, par Georg

Les mots glissent dans la nuit du virtuel, bizarres. Pensées messagères du rien, sans parfum et sans échos, risibles. Satellites dérisoires des Phonèmes.

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169. Le lundi 26 mars 2007 à 16:40, par Bosselin

Satellites, on l'est inévitablement d'un objet ou d'une personne et la fascination a souvent quelque chose de risible.
Georg, n'est-ce pas le prénom de l'écrivain allemand dans : La vie des autres ? Très beau film sur la transfiguration d'un homme dans la passion.

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170. Le lundi 26 mars 2007 à 22:51, par M. Fournier

Pour en revenir aux Phonèmes, j'ai aussi écouté les différentes versions musicales. C'est curieux comment les musiciens en ont tiré des sonorités si variées et personnelles.

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171. Le mardi 27 mars 2007 à 12:41, par Antarès

Paroles qui gravitez autour des Phonèmes, amas de sons scintillants, poussière, ne vous laissez pas anéantir par la nuit virtuelle.

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172. Le mardi 27 mars 2007 à 12:57, par René

On voit bien dans la partie Ecritures, combien la recherche sur les signes a toujours fait partie intégrante des travaux de B&B. Pour ma part, je suis particulièrement touché par les bancs sur lesquels les designers ont gravé des poèmes en braille car je pense qu'on voit mieux en touchant que par le regard. J'aurais voulu savoir de quel bois étaient ces bancs, ce n'était visiblement pas de l'acacia cette fois car leur couleur est plutôt dans les rouges.

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173. Le mardi 27 mars 2007 à 18:23, par vincent

Le bois que nous avons utilisé pour ces meubles "graphés" de braille est du makoré. Il provient d'Afrique tropicale (Cote d'ivoire, Gabon, Ghana, Cameroun et Guinée). Son nom scientifique est le Thieghemella Africana ou Thieghemella Heckelli. Selon les lieux de productions, on l'appelle aussi Adja, Elang, N'Duka, Douka, Abacu, Baku ou Okala. Arrivé dans l'hémisphère nord il devient African Cherry, Makore wood dust ou encore Dumoria africana ou Dumoria heckelii. Les fûts peuvent atteindre 20 à 30 m de haut et 90 à 120 cm de diamètre. Certaines grumes sont non-flottables. Bois brun rose foncé à brun rouge sombre avec parfois des reflets violacés et/ou des veines pâles peu distinctes. Il est souvent moiré. Nous avions choisi cette essence de bois tout simplement parce que c'est celle que les architectes du bâtiment qui accueille ce mobilier avec ces graphes avaient choisi pour les équipements d'accueil. Mais ce bois a un très gros défaut. Il est très chargé en silice. Il est très, très irritant pour celui qui le travail sans avoir d’équipements d'aspiration des poussières très efficaces. Et ces superlatifs ne sont pas superfétatoires : le menuisier qui fabriqua les meubles eut un saignement de nez tout du long de ce chantier. Et malheureusement, cela n'et pas un triste privilège, car sur le net il y a maintenant une page qui aborde cette question. Cf pour cela : http://www.reptox.csst.qc.ca/produit.asp?no_produit=1617447, ou l'on a des précisions terribles sur tous les maux que peuvent provoquer ces poussières. Nous n'utiliserons plus jamais cette essence de bois et maintenant, nous écartons toutes les essences chargées en silice ou dont les fiches techniques spécifient que cette essence est irritante.

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174. Le mardi 27 mars 2007 à 19:02, par Mars

Oui Antarès, toutes dans les rouges, je subodore. Anti-Mars. "Anti-moi"! Vos origines arabes ne doivent pas vous faire la vie facile en ces temps Sarkosiste. Je sais ces faits. Je les flaire. Je comprends que votre lumière si éclatante, 1900 fois celle du soleil, je crois, à ce que je me suis laissé dire, vous fasse percevoir notre environnement si sombre. J'en appelle à votre patience. Quand vous repasserez dans 853,4 ans à nouveau à nos abords, près de chez nous, vous verrez comment brilleront encore toutes les paroles qui gravitent autour des phonèmes. Elles en sont la lumière même. De celle qui éclaire du dedans et qu'on ne peut éteindre simplement avec une mouchette. Avec les mots cardinaux de N, S, E et O, et Cardinal et les autres, elle confère un espace réel aux phonèmes.Elle les extirpe de la virtualité. Elle leur prodigue chaleur, et sens, et sens ... dans moult acceptions qui se révèlent ainsi. Antarès, votre inquiétude est touchante ! Acceptez mon réconfort. Soyez assurée que si vous ne me voyez pas, je veille sur les Phonèmes. On ne se défait pas comme cela d'un atavisme guerrier, croyez-moi.

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175. Le mercredi 28 mars 2007 à 10:27, par René

Dommage qu'un bois d'une si belle couleur rouge sombre devienne si nocif quand il se transforme en poussière. En tout cas, cette idée des poèmes en braille graphés me semble extraordinaire et si un jour je passe par la médiathèque de Pessac, je ne manquerai pas d'aller les voir.

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176. Le mercredi 28 mars 2007 à 10:37, par Antarès

Cher rival, vous êtes aussi mon égal. Heureux de vous voir si bienveillant à mon égard, c'est peu banal. Merci de votre réconfort, voyez-vous, le néant abyssal du virtuel est parfois pesant. Mais sachez aussi que je suis un guerrier, à ma manière, déterminé quand je suis fasciné et je le suis, sans aucun doute, par les infinis possibles des Phonèmes.

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177. Le mercredi 28 mars 2007 à 11:19, par René

Quand j'écoute les musiciens des Phonèmes, je vois des images. Félix me rappelle un film des frères Dardenne (Le fils, qui se déroule dans une menuiserie). Quand j'écoute B. Hertz, j'imagine un monastère au Tibet. Doj, je le verrais assez bien dans un film de Misoguschi aux thèmes souvent obsédants. Enfin, la pièce de R. Rudolf accompagnerait bien un dessin animé où des tribus et animaux étranges survivent dans une jungle.
Je suppose que ces musiciens n'ont pas du tout pensé à ça (sauf évidemment Félix puisqu'il a composé sa pièce en pensant aux ateliers Latisse) et j'espère qu'ils ne seront pas offensés par ces rapprochements quelque peu subjectifs et hasardeux.

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178. Le jeudi 29 mars 2007 à 10:31, par A.

Phonèmes cosmiques aux timbres vulnérables, on veille sur vous. Bonheur. Répondez en voyelles exaltés, consonnes palpitantes et accents émus.

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179. Le jeudi 29 mars 2007 à 15:24, par Bilou

Excellent le coup des enveloppes (dans Ecritures), j'imagine la tête du facteur quand il a vu la rue des Faux-nems ! Mais franchement, moi je pourrais pas habiter comme ça, à St Genouillac-les-Trous ou j'sais plus comment il s'appelle votre bled. Déjà qu'à St Etienne, y'a rien a faire, alors là qu'est-ce ça dois être.

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180. Le jeudi 29 mars 2007 à 15:36, par Perle

Je suis intriguée par vos projections de filaments en incandescence, je ne vois pas trop comment ça fonctionne, mais j'aime bien cette idée de fragiles signes d'écriture projetés dans l'obscurité.

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181. Le jeudi 29 mars 2007 à 20:22, par Marie-Ange (LF)

Bonsoir Perle. Moi aussi je suis intriguée par ce filament incandescent. Phonèmes lumineux avant l'heure qui s'enroule sur lui même. Sans matière. Je l'imagine maintenant sur Mars. Pour Antarès? Je sais que nous aurons une réponse. Mais je ne la sens pas pour de suite.

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182. Le vendredi 30 mars 2007 à 16:37, par M. Fournier

En lisant un recueil d'Alain Jouffroy intitulé Etre-avec, je pense à votre "Inspiration" et "Expiration" dans Ecritures et à la phrase que vous citez de Michaux sur les rues sans virgules : "J'ai toujours aimé me perdre, dans les villes ou ailleurs, ce qu'on appelle "perdre son temps". L'emploi de la vie n'est pas un emploi du temps, mais des espaces que l'on découvre en y avançant au hasard. On respire enfin, hors tout itinéraire. On pourrait appeler la vie l'emploi de la respiration."

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183. Le dimanche 1 avril 2007 à 11:23, par Mouchette

Ce que j'aime de vos travaux dans Ecritures : la constellation de lettres sur fond bleu (collage papier), les silhouettes en mouvement dans des particules lumineuses au centre Georges Perec, l'impression d'images anciennes sur un semainier contemporain, les percées de lumière sur du dilophane, les substrats d'alumine, la tombe blanche aux bulles de couleurs avec un frêle arbrisseau, les messages de colombes voyageuses, les éclipses avec filaments fosforescents, les meubles alphabets... Après tout ce parcours, rien d'étonnant à ce que vous en soyez venus aux Phonèmes !

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184. Le jeudi 5 avril 2007 à 10:16, par vincent

Merci Mouchette pour l'attention portée à notre ouvrage. Votre regard appliqué et circonspect c'est du peps pour poursuivre notre chemin. Merci aussi à Perle qui se questionne sur les projections de filaments de lampes à incandescence. C'est avec un système optique de focalisation puis de réflexion, mis au point dans cadre d'un concours international organisé par une des plus prestigieux enseigne du luminaire, Artémide, une société italienne, que nous avons "réalisé" cette projection. La sinusoïde peut se re-dessiner sur environ 4m de long, incandescente. Nous avions avec ce projet eu d'ailleurs un premier prix (ex-aequo) de ce concours (1400 participants, je me souviens) avec ce projet. Dans une autre acception, nous avons aussi réalisé avec ce système, pour une société Japonaise, la Yamagiwa, une applique murale pour dormir. En ce luminaire, le filament est là projeté échelle 1/1 sur un verre dépoli. Il mesure à peine 1 cm. Merci aussi alors à Bilou pour son attention aux enveloppes avec les multiples adresses. Ce jeu est ce que nous avons nommé "Une tracabilité inverse" née, d'une part de l'obligation de remplir les champs "Rue" et "N°" sur certains sites que nous sollicitons -alors que nous ne disposons pas de nom de rue ni de N° de maison car St Genouillac-les-Trous est un tout petit village, et d'autre part de l'observation que nous recevions ensuite des publicités à cette adresse. Tracabilités inverses donc car, ayant alors créé de nouvelles adresses sur chaque site visité, nous voyons maintenant d’où nous vient telle ou telle missive (carton d'invitation, publicité, concours, offres de service).

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185. Le jeudi 5 avril 2007 à 10:31, par A.

Je disparais dans les angles des Phonèmes et calcule leurs courbes. Vecteur unitaire perdu, je projette un axe sur l'autre. Superbes cosinus ! J'en suis toute chavirée.

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186. Le mardi 10 avril 2007 à 22:47, par de B. à A.

Je remonte l’alphabet. Chavirée. Vous dé-chavirer. De B. à A quels cosinus? Sur quel axe tourner? Dire? Les courbes des phonèmes ne semblent pas calculées. Peut-être calculables pour leur mise en œuvre, à postiori , on suppute. Cardinales, Phonèmes, bancs publics de nos mots dans la solitude de la promiscuité de la ville de toutes les odeurs de transpiration.

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187. Le mercredi 11 avril 2007 à 22:46, par A.

Sur quel axe tourner ? Quel est le centre des Phonèmes ? Je cherche et me perds en divagation sur ces bancs alphabétiques. Sous quel angle les contempler ? Je reste sans réponse et ne peux en saisir les contours.

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188. Le mercredi 11 avril 2007 à 23:00, par Xerox Tarstky Ilinof Potache

En se plaçant dans les espaces courbes de Rieman, A., je sors de l'extrusion dans laquelle les Phonèmes sont "conformés", j'y trouve des courbes "développées" dans tous sens. Alors ne plus quérir "contemple" mais caresser angles et contours cela doit advenir. Banc public de jour. Jours publics des bancs. A.mitiés

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189. Le jeudi 12 avril 2007 à 06:32, par A.

Cher Potache, je ne sais que vous répondre, ce sont en toutcas des bancs publics "aux gueules bien sympathiques" et si certains ne les trouvent pas assez conformes et bienséants qu'ils aillent donc poser leurs "séants" sur d'autres bancs. Ils en trouveront bien assez aux dossiers bien droits et convenables.

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190. Le jeudi 12 avril 2007 à 09:50, par Xerox Tarstky Ilinof Potache

Je suis d'accord avec vous. On trouve bien assez de bancs avec des dossiers droits pour ne pas rester. Et des entraves pour ne pas s'allonger. Sur les Phonèmes on peut rester même à coté de quelqu'un, connu voir inconnu. Et le contact ne se limite pas au séant. Phonème lieu de parole aux centres mutiples qui donnent naissances à une voie lactée de cercle qui s'entrecroise et se rencontre comme on le voit dans le billet "Dessin et plan".

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191. Le jeudi 12 avril 2007 à 10:17, par A.

Oui, quand je revois le dessin de la construction des Phonèmes, le calcul des courbes par une suite de cercles enchevêtrés, je me rends compte qu'ils nous ressemblent étrangement. Ils sont à l'image de notre vie, ou du moins telle que je la vois, une suite de cercles et de répétitions dans une progression temporelle inéluctable, avec du vide autour, du vide en dedans qu'on ne pourra jamais combler, ni avec les mots ni avec toutes les pensées. C'est peut-être ce mystère insaisissable qui donne la beauté aux choses.

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192. Le jeudi 12 avril 2007 à 23:40, par Jean Tolin

Vraiment content de voir ce travail. Bravo. Cela rassure. Continuez avec tous mes encouragements et plus et tout et va

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193. Le vendredi 13 avril 2007 à 12:08, par M. Fournier

Au passage, je remarque dans vos surprenants dialogues A. et Xerox Tarstky Ilinof Potache (êtes-vous parent avec l'inventeur du photocopieur ?), j'observe donc une similitude entre les Phonèmes (enchevêtrements de cercles) et le luminaire sinusoïdal mentionnée plus haut.

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194. Le vendredi 20 avril 2007 à 16:43, par Léopold

Et v'la qu'les phonèmes arrivent dans mon royaume? via ce concours "Embrassons les arbres"! Pour voter pour eux, une foi par jour c'est possible, se rendre sur : http://www.parckdesign.be/fr/vote2007/banc-phoneme#. Cliquer sur les cinq étoiles. A voté ce jour. A suivre ?

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195. Le mercredi 25 avril 2007 à 11:09, par Aline

Je clique sur les 5 étoiles. A.mitiés

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196. Le vendredi 27 avril 2007 à 16:51, par M. Fournier

On ne peut pas accepter la décision du jury de Bruxelles. Depuis quand fait-on voter les gens et annule-t-on le candidat après le vote ? Il faut faire quelque chose !

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197. Le dimanche 29 avril 2007 à 11:38, par M. Fournier

Désolé de toute cette polémique sur le blog de Bruxelles, on ne l'a pas souhaitée, mais on accepte difficilement la malhonnêteté intellectuelle et l'apparence de sérieux qu'ils se donnent. Ce n'est plus maintenant en relation avec les Phonèmes, mais avec l'organisation de leur vote. De toute façon, ne vous inquiétez pas, on n'insistera pas. Je crois qu'on a été assez clair. Au moins à St Etienne, ils avaient plus d'humour et avaient le mérite d'accepter une remise en question.

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198. Le mercredi 2 mai 2007 à 10:05, par Margot

On revient là où on peut s'exprimer, nos commentaires sur le blog du parckdesign de Bruxelles ont disparu comme vous l'avez sans doute constaté. Les organisateurs ont préféré noyer la polémique dans le silence et on les comprend. On a admiré le courage de quelques-uns, par exemple C. et Isa qui ont osé être critiques avec l'organisation de ce concours. On regrette qu'une majorité soit resté sous silence par intérêt propre et aient continué à soutenir les organisateurs par naïveté (on veut le croire) ou par cette si commune et lâche habitude de soutenir ceux qui dirigent. C'est étonnant comme on a retrouvé à petite échelle, la structure de notre société : d'un côté des dirigeants qui imposent des normes qu'ils ne respectent pas eux-mêmes, une majorité qui les suivent et quelques-uns qui essaient de lutter pour faire valoir une certaine justice (ces derniers sont censurés bien entendu).
On a aussi pris conscience de la difficulté qu'ont les designers pour faire reconnaître leur travail et de l'injustice qu'ils subissent avec ces concours. Nous espérons que leur foi en ce qu'ils font ne sera pas entamée par cette incompréhension brutale. Enfin, nous ne voulons pas être entièrement négatifs et le grand mérite de ce concours a été et reste de faire connaître des oeuvres et des designers très intéressants.
Nous voulons ajouter à l'intention de B+B que ce long week-end dans le sud de la France, nous nous sommes ennivrés du parfum des acacias en fleurs et avons gambadé en rêvant dans les volutes des Phonèmes.

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199. Le jeudi 3 mai 2007 à 11:32, par M. Fournier

Sur le blog de Bruxelles, M. Bokiau est enfin sorti de son obstination à vouloir montrer à tout prix que l'organisation du vote et du concours a été parfaite et tente maintenant de faire oublier toutes les critiques en passant à autre chose. C'est plus facile en les censurant bien sûr et il en a les moyens, pourquoi s'en priverait-il ? Mais c'est dommage car on commençait juste à s'amuser.
Bravo B+B pour votre sang-froid et pour votre fair-play que nous avons respecté, mais non pas partagé. Nous nous sommes laissés porter par la colère et la passion et c'est vrai, on le reconnaît, nous avons quelque peu manqué de diplomatie. Quoi qu'il en soit, on reconnaît l'intérêt de ce blog de Bruxelles en ce qu'il permet de faire connaître des projets et des artistes. Pour nous, l'oeuvre la plus intéressante de celles qui ont été sélectionnées est sans aucun doute Déjeuner sur l'ombre d'Anika Perez. C'est une très belle idée ce banc en forme d'ombre d'arbre (même si ça ne correspond pas à l'ensoleillement demandé dans le cahier des charges). Félicitations donc à cette artiste.

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200. Le vendredi 4 mai 2007 à 10:59, par Bosselin

Et bien dites donc, il se passe de drôles de choses sur parckdesign (partie sur les gagnants) ! avez-vous vu les commentaires ?

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201. Le vendredi 4 mai 2007 à 11:19, par Leopold

Oui bizard de 'archi bizard. Ils ont la frite ces internautes. C'est pas de la moule ça. 300 fois par jour ça fait un paquet. Faut faire que ça. Et si je compte le gagnant a bien plus de point, avec le calcul d'apothicaire de Guillaume le Hobit, ou le Bilbot je ne sais plus. Je vois maintenant que les opinions de M. Fournier et de Margot sont partagée aussi de par chez nous. J'va aller jeter un oeil de plus près.

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202. Le vendredi 4 mai 2007 à 11:40, par M. Fournier

Nous qui avions presque oublié la polémique et étions maintenant disposés à regarder calmement les projets et bien dites-moi, ils y vont les internautes !

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203. Le samedi 5 mai 2007 à 07:55, par Léopold

Avez-vous lu le commentaire de CHSD en réponse à Bokiau ? Peut-être disparaîtra-t-il avant que vous ne puissiez le lire. Connaissiez-vous ce comité ?

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204. Le samedi 5 mai 2007 à 10:35, par vincent

Non Léoopold je ne connais pas ce Comité. Et rien à son sujet sur la toîle, ou souvent (sur France) CHSD veut dire "Comité d'Hygiène et de Sécurité Départemental (CHSD). Je me demande bien ce qu'il peut être ce comité et quelle est sa fonction. Par contre je sais que pour pour certain designer, le web est un terrain d'expérience , un espace même plutôt. Ce comité est peut-être alors un rassemblement de ces web explorateurs/Designers, un lieu de partage de leurs expériences et découvertes. A suivre. je suis curieux de plus d'infos.

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205. Le samedi 5 mai 2007 à 15:51, par Mme Alcaraz

Visiblement, la censure s'installe sur le blog du Parckdesign, seul recours qu'ils aient trouvé face aux critiques.
Je suis consternée, consternée par l'incompétence des organisateurs, leur manque de scrupule, leur incapacité au dialogue, leur ineptie... Les bras m'en tombent. Si c'est cela votre quotidien, si c'est à ces gens-là que vous devez vous confronter dans les concours et bien je vous souhaite bien du courage. Pour moi c'est nouveau et je suis sous le choc.
Choquée, oui profondément choquée. Vous savez que j'ai suivi l'élaboration des Phonèmes et leurs différentes métamorphoses. Ils me sont chers car ils représentent pour moi tout un univers de mots, d'images, de sons. Un univers qui m'importe et je n'ai pas pu accepter qu'on les traite avec tant de désinvolture, d'irrespect et d'ignorance.
On me dit : mais pourquoi prends-tu la chose si au sérieux ? Et je réponds : mais si ça c'est pas important, qu'est-ce qui est important alors ? Pour moi, ça l'est, sans aucun doute et je défendrai mon choix jusqu'au bout.

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206. Le mardi 8 mai 2007 à 19:02, par Mme Alcaraz

...mais je n'essaierai pas de convaincre ceux qui ne veulent pas voir car il s'agit d'avoir un certain regard sur ces objets, de s'arrêter à les regarder, simplement. Ils ont l'évidence de la forme et la matière. Ce qu'ils expriment aucun raisonnement, aucun discours ne peut le traduire entièrement.

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207. Le mardi 8 mai 2007 à 19:07, par bosselin

Il semble que sur Parckdesign, on en soit aux réconciliations... Enfin, c'est pas trop tôt !

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208. Le mercredi 9 mai 2007 à 11:19, par M. Fournier

Oui, je crois comme Mme Alcaraz (même si sa naïveté et sa révolte me fait sourire) qu'on ne peut pas obliger à voir. Si on nie l'évidence, c'est qu'on a des motifs puissants pour le faire. Il est inutile de discourir éternellement dans le vide.

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209. Le mercredi 9 mai 2007 à 12:10, par Fleur-de-sa1s0n

Taisez-vous donc tous autant les uns que les autres ! Mais pour qui vous prenez-vous ? Pensez-vous réellement être au-dessus des autres ? Arrêtez tout ce discours qui nous épuise. Revenez aux Phonèmes et à la contemplation de leurs vagues.

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210. Le jeudi 10 mai 2007 à 22:17, par Pierre

Avec ce si beau nom qu'est le votre, je comprends votre exigence, et votre appel. OK que cesse ces zap pelles. Parlons par l'art parlementons mais que cesse les parlottes, adoptons des parlures phonémales. Que les parmacelles vivent. Que chacun vive dans son être lice, rugueux, à coquille ou sans peu importe. Que les parmacelles vivent.

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211. Le vendredi 11 mai 2007 à 09:18, par Fleur-de-saison

Phonèmes nacelles de vie
vous scintillez de paroles ivres,
mais ne vacillez pas
soliloques sans socle.
Des pourparlers rugueux
méprisent vos assises,
mais vous résistez et êtes assiégés
de rire, de vie et de pensée.

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212. Le samedi 12 mai 2007 à 14:23, par Fleur-de-saison

Nous n'irons pas à Bruxelles.
Nous n'irons pas à Parme non plus.
Mais irons-nous à Parmacelle ?
Mais oui, bien sûr, Parmacellle..., oh Parmacelle !
Là où nos parlures étincellent, portées par les nacelles cristallines et les pensées phonèmales, signes cellulaires et salutaires. Vive Parmacelle, lieu inexistant mais vivant !

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213. Le dimanche 13 mai 2007 à 10:49, par Bosselin

Je vous reproduis l'extrait d'un article paru dans le monde d'hier, finalement, Paris ou Bruxelles, c'est pareil :

Dans un appel publié, samedi 5 mai, dans L'Humanité, une centaine d'artistes attaquent avec vigueur l'action du ministère de la culture dans l'art. Le ton est vif : "Manipulateurs masqués", "la censure et le mépris". Le propos est direct : "Nous sommes tous des engagés volontaires pleins d'énergie. L'art est notre vie. Mais, en France, l'action du ministère, qui cherchait à favoriser la vitalité créatrice des arts plastiques, en désorganise désormais de plus en plus profondément le cadre naturel par ses excès."

Sont dénoncés la politique d'acquisitions et d'expositions du Musée national d'art moderne (Centre Pompidou), "soumise au marché et à la mode", le rôle de la délégation aux arts plastiques (DAP) et sa "centralisation abusive du pouvoir", les "choix incohérents, inconstants et mondains" de Culture France (ancienne Agence française d'action artistique, AFAA).

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214. Le dimanche 13 mai 2007 à 13:09, par M. Fournier

Zappons les ministres et autres soit-disant défenseurs de l'art et la culture qui parlementent et parlottent. Etres rugueux qui rentrent dans leur coquille au contact de l'originalité et la créativité, imposant sur nos places des oeuvres conventionnelles et lisses comme des limaces ou dures comme du béton armé. Oeuvres surtout pas dérangeantes et reconnues de tous comme inoffensives.

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215. Le lundi 14 mai 2007 à 13:08, par Parmacelle

Vu le film J'attends quelqu'un de Jérôme Bonnell qui traduit bien ces moments à peine perceptibles, regards, gestes, signes extérieurs d'un univers confus, violent et durable. Univers qui sous-tend un quotidien navrant de banalité. L'art, c'est pour moi, ces brèches qui laissent entrevoir un monde difficilement compréhensible, mais qui justifie notre existence sans qu'on parvienne vraiment à en appréhender les contours.
Les Phonèmes sont un exemple de cela.

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216. Le mardi 15 mai 2007 à 15:47, par H

Tout ce verbiage, ce long bavardage incompréhensible, je crois sincèrement qu'il faudrait l'effacer et revenir à la page blanche. La photo des Phonèmes et vos explications sont suffisants.
Je vous demande donc d'effacer tous ces mots.

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217. Le mardi 15 mai 2007 à 15:59, par P.Pilate

Mais de quel droit vous prévalez-vous H. pour en ce jour au climat certes fuyant et incertain vouloir ainsi effacer et revenir à la page blanche? Connaissez-vous les travaux d'un certain Francis Alÿs, Alain Declercq, ou Gianni Botti, autant d'artiste qui travaille sur la rumeur, et entre autre la rumeur comme média?

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218. Le mardi 15 mai 2007 à 16:14, par H

Non, je connais pas, mais la rumeur, c'est quelque chose de fuyant, souvent grotesque et qui reflète la réalité comme dans un miroir déformant, c'est effrayant quand on est pas d'humeur à en rire. La page blanche a le mérite de contenir virtuellement tous les possibles, c'est rassurant le blanc.

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219. Le mardi 15 mai 2007 à 16:30, par H

C'est vrai aussi que ces mots ne m'appartiennent pas. C'était juste une suggestion que je faisais, comme ça en passant, de toute façon, je sais que vous ne m'écoutez que quand vous le voulez.

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220. Le mardi 15 mai 2007 à 16:56, par P.Pilate

Avec les nouvelles technologies, la rumeur s'est trouvé un nouvel essor, un nouvel enjeu, en termes de contre-pouvoir des médias dominants notamment. Les travaux des artistes précités en témoignent largement. Quant à nous prêter une surdité je pense qu'il y a méprise. Si nous sommes silencieux par moments, ce n'est pas pour autant que nous ne vous écoutons pas. Bien au contraire. Nous entendons et écoutons. Et si nous faisons référence à ces artistes, voyez dans ces "liens" quelques filiations avec le travail que vous faites. Les Phonèmes ne trouvent-ils pas de l'être à travers tous les mots qu'ils purent entendre de gosiers chatoyants, joyeux parfois tristes aussi, mais toujours généreux, depuis la création de ce blog?

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221. Le mercredi 23 mai 2007 à 00:31, par Claudia P.

Je préfère la rumeur des arbres, murmure des feuilles d'acacia dans le creux des Phonèmes, sons bourdonnant en essaim de mots et blancheur chatoyante des pensées. Si ce murmure a trouvé un essor, c'est seulement par votre écoute.

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222. Le mercredi 23 mai 2007 à 09:22, par ml

9017 pages visitées, 1541 visiteurs sur ce blog depuis janvier. Ces chiffres (loin d'appuyer la remise en question des sections littéraires au lycée par les hommes politiques du jour!) montrent l'importance des mots et des liens qu'ils tissent. Ici et au delà des frontières.

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223. Le mercredi 23 mai 2007 à 10:41, par Claudia

Oui, je crois que les mots ont une répercution dans la pensée des autres, peu importe qu'ils correspondent à un vécu ou un imaginaire. Comme il est commun de le dire, la fiction dépasse souvent la réalité. Des artistes que vous citez, Gianni Motti montre particulièrement comment la fiction peut s'immiscer dans notre quotidien et semer le doute dans nos convictions tout en nous rappelant à la fragilité de l'existence. Ses interférences absurdes dans le quotidien sont très drôles comme sa revendication du tremblement de terre de Los Angeles, son infiltration comme représentant de l'Indonésie à l'ONU ou sa manifestation nationale de télépathie en Colombie pour inciter le Président Samper à démissionner (tiens, ça me donne une idée, ne pourrait-on pas essayer cela chez nous après nos récentes élections... !)

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224. Le mercredi 23 mai 2007 à 11:32, par Claudia

Je me rend compte de mon lapsus : est-ce la la réalité qui dépasse la fiction ou la fiction qui dépasse la réalité ? Difficile de discerner entre les deux.

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225. Le mercredi 23 mai 2007 à 12:54, par C. Procula

Une parenthèse : en repensant à Ponce Pilate, je me dis que quand le juge ou l'inquisiteur est un personnage identifié, nommé et extérieur, c'est plus facile de s'en défaire. Quand ce juge est en nous, il est difficile de s'y opposer et de le cerner.

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226. Le mercredi 30 mai 2007 à 12:43, par Claudia

Après ce silence sidéral, juste une remarque : les interventions sur un blog prêtent vite à confusion. Il faut être précis car on est privé de ce qui sous-tend habituellement une conversation : le contexte, l'identité, l'histoire du celui qui s'exprime et tous les détails (regards, gestes, attitudes...) qui aident à interpréter ses messages. les mots sont donc là, isolés, perdus dans l'immensité de la toile, désincarnés, fantômatiques.

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227. Le jeudi 31 mai 2007 à 11:02, par Coucou

Kuk-kuk-oo ! Je suis une petite voix isolée aux lisières des Phonèmes, je me nourris dans les broussailles de sons et parasite ce site. Je jette par dessus blog tous les mots qui entravent la vie. Vous me verrez difficilement, mais m'entendez-vous ?
Et vous, la bergeronette et l'accenteur-mouchet n'en avez-vous donc pas assez de mes intrusions parolières sur votre site ?

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228. Le samedi 2 juin 2007 à 22:43, par Coucou

Bon, j'ai l'habitude d'être isolé et ne recherche pas vraiment la compagnie. De toute façon, je resterai à l'orée des Phonèmes jusqu'à l'entrée de l'hiver, saison à laquelle j'émigrerai vers des contrées plus chaleureuses.

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229. Le lundi 4 juin 2007 à 08:00, par H

Un boulon au cerveau, je contemple aterrée ma défaite. Silence

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230. Le jeudi 14 juin 2007 à 00:43, par H

Pour en revenir au coucou, à son nid. Je voudrais mentionner le dernier livre (délirant et hilarant) d'Olivier Cadiot : Un nid pour quoi faire ? éd. P.O.L

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231. Le dimanche 17 juin 2007 à 18:47, par Jeff

Salut, je viens jeter un oeil sur le blog, c'est quoi ces histoires de coucou, de nid et de boulon, j'comprend rien. Quelqu'un peut m'expliquer.

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232. Le dimanche 17 juin 2007 à 18:52, par Pénélope

Ici les Phonèmes sont transparents. Comme les vagues, ils reflètent la couleur du ciel et soulèvent la pensée en signes éblouissants. Ressac qui efface les mots et les recrée inlassablement dans l'attente d'une compréhension.

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233. Le lundi 18 juin 2007 à 10:03, par Bosselin

Et bien c'est très simple, Jeff. C'est une blogueuse (blagueuse!) qui s'est prise pour un coucou dans un nid où elle a finalement trouvé le boulon qui lui manquait. C'est ainsi qu'on a évité d'assister sur ce site des Phonèmes au Vol au-dessus d'un nid de coucou, 2ème version.
Je crois très sincèrement qu'on a évité le pire.

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234. Le lundi 18 juin 2007 à 10:14, par Jeff

Plus ça va, plus j'me dis que vous êtes jobars graves sur ce blog...

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235. Le mardi 19 juin 2007 à 11:10, par Anatolie

Mais non, voyons, Jeff, c'est juste un courant de folie douce qui traverse parfois le blog car les Phonèmes se prêtent aux déambulations langagières, aux envolées lyriques et tremblement de timbres. Les sens dérivent, les voix s'égarent et parfois, c'est vrai les voyelles disjonctent, les consonnes court-circuitent la parole. On est en surcharge émotionelle. Le compteur explose. Et puis soudain dans l'obscurité, des étincellent jaillissent et nous ramènent à une mélodie douce et raisonnée.

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236. Le mardi 19 juin 2007 à 11:49, par Jeff

C'est bien ce que j'disait, vous êtes tous complètement timbrés!

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237. Le mardi 19 juin 2007 à 16:20, par Mme Betelayme

D'un point de vue purement psychanalytique, il est évident qu'on assiste dans ces commentaires aux débordements du ça qu'un surmoi tente de maîtriser. Le principe de réalité en est quelque peu brouillé et l'intégration des différentes tendances de l'être n'est pas réalisée. Ambivalence dont l'origine est très certainement un conflit oedipien mal résolu.

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238. Le mercredi 20 juin 2007 à 05:38, par Phénarète

Ce qui ressort à mon avis de tous ces commentaires, c'est la maïeutique des Phonèmes, ils font naître des pensées dont on n'aurait pas eu idée sans eux. Par quel mystérieux procesus ? En ébauchant une ligne, un signe, ils invitent l'imagination à en continuer le tracé.

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239. Le mercredi 20 juin 2007 à 14:08, par H

Je voulais citer Olivier Cadiot dans un entretien avec Echenoz (Magazine littéraire, mars 07) sur le thème de l'écriture :
"C'est exactement comme si on avait le sismographe d'une parole ; un livre est un dessin des ondes d'une autre langue. Il dessine un spectre qu'il faut retravailler indéfiniment". Jean Echenoz lui répond alors : "Oui, il faut du sonore, mais du sonore visible. Cet entrelacs est le moteur de mon écriture - du visuel du côté du dessin et du son du côté du rythme..."
Cet entrelacs dont parle Echenoz me renvoie évidemment à vos Phonèmes.

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240. Le dimanche 24 juin 2007 à 06:35, par Jeanne

Les Phonèmes n'ont pas brûlé la nuit de la St Jean,
ils exprimeront le jour le plus long,
celui qui n'a pas encore de nom.
Temps des foins et des moissons
où les voix chantent à l'ombre
et murmurent des mots jamais entendus.

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241. Le mercredi 27 juin 2007 à 04:52, par Scarlett

Une bise souffle sur les Phonèmes.
C'est peu banal en cette saison.
L'alphabet s'offusque émettant des sons discordants.
Froissé, il culbute les pensées chaleureuses.
Le vent en emporte autant
que les mots se découragent.

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242. Le mercredi 27 juin 2007 à 11:40, par Fontaine, L

Quand la bife fut venue,
l'alphabet inventé fe recourba
tant qu'il ofcilla fur fon focle.
Au fifflement admiratif de la bife,
il fouleva des vagues de fons
fi élaborées qu'on s'y perdait.
La bife, hauffant les épaules,
fe retira dédaigneufe.
(c'est peu banal d'écrire avec l'orthographe du paffé)

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243. Le mercredi 27 juin 2007 à 12:06, par Fontaine, L

PF : Avec mes bifes lef pluf affectueufes.

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244. Le mercredi 27 juin 2007 à 16:46, par H

Bercée par un alphabet aux timbres caressants, je rêve de dormir sans fin. Ne plus rien attendre, ni un regard, ni un geste. Simplement m'anéantir dans les lignes.

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245. Le jeudi 28 juin 2007 à 10:48, par Ste Thèrèse

Tes arcs désinvoltes délient la pensée, noèmes rieurs, sièges vacants à pourvoir en rêve. Posés sur tes courbes, on délibère en contre-chant, mais on ne jure de rien. On espère la grâce. Pas moins. Bien sûr, on peut toujours attendre, mais on croit aux miracles car le banal devient parfois divin.

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246. Le vendredi 29 juin 2007 à 08:36, par Bosselin

Ben, ça c'est pas banal !

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247. Le samedi 30 juin 2007 à 15:11, par Ste Thérèse

A propos du banal et du divin, je me suis souvenu -je ne sais trop pourquoi - du Pater Noster que je récitais étant petite. Je vous en donne une version un peu modifiée :

Oh Phonèmes qui êtes nos dieux,
que vos sons soient amplifiés,
que votre règne vienne,
que votre liberté soit une fête sur la terre et au ciel.
Laissez-nous aujourd'hui nos rêves de ce jour
Accordez-nous de l'aisance,
comme nous en accordons à toutes nos pensées.
Et ne nous souhaitez pas la soumission,
mais délivrez-nous du banal.
Phonèmes !

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248. Le dimanche 1 juillet 2007 à 18:36, par Maya

A vous qui osez donner vie à une ligne et lancer un tracé hors des ornières, vous qui désamorcez les signes et dénouez les pensées, j'ai voulu laisser un sillage de paroles miroitantes.

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249. Le lundi 2 juillet 2007 à 09:45, par Maya

Vertige du geste, tu me contournes. Oui j'ai le vertige en suivant ton tracé léger. J'entends tes mots secrets chuchotés dans le mouvement des lignes et je m'interroge.

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250. Le mardi 10 juillet 2007 à 17:00, par H

Dans la houle, les mots avides s'engouffrent et suivent un sillage incertain. Une lettre espère et espère en fermant les yeux sur la nuit.

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251. Le jeudi 12 juillet 2007 à 08:43, par Mlle Enstein

Le temps s'étire dans vos lignes. Les mots baillent et laissent échapper des sens inédits. Heureusement personne n'y prête attention. On l'a échappé belle !

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252. Le mardi 17 juillet 2007 à 13:37, par Gradiva

Je scrute vos gestes et lis entre vos lignes. Je me demande où vous commencez et où vous finissez. Pourquoi me captivez-vous tant ? Prise dans ce mouvement perpétuel et fondateur.

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253. Le mercredi 18 juillet 2007 à 14:46, par Michaux, H

"Signes, symboles, élans, chutes, départs, rapports, discordances, tout y est pour rebondir, pour chercher, pour plus loin, pour autre chose.
Entre eux, sans s'y fixer l'auteur poussa sa vie". Postface de Plume.

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254. Le mercredi 18 juillet 2007 à 15:05, par H

Ascension de l'idée. Elle plane, lévite, se prend pour Ste Thérèse - ben voyons ! - Puis elle a le vertige et redescend penaude, ne voit plus que du sombre, l'obscurité sans nom - mais rallumez donc la lumière ! - Ah enfin, une lueur au loin, la pensée s'élance à nouveau... Vagues incessantes, signes, atomes de vie au milieu du néant.

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255. Le mercredi 18 juillet 2007 à 15:51, par Marcelline

Fluctuations. Ma pensée fait le grand écart et oscille dans le vide, drôle de pantomime ! Déraison ? Mais non, dérision.

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256. Le lundi 23 juillet 2007 à 13:20, par Michaux, H

Penser, vivre, mer peu distincte ;
Moi - ça - tremble,
Infini incessamment qui tressaille.

Ombres de mondes infimes,
ombres d'ombres,
cendres d'ailes.

Pensées à la nage merveilleuse,
Qui glissez en nous, entre nous, loin de nous, loin de nous éclairer, loin de rien pénétrer ;
étrangères en nos maisons,
toujours à colporter,
poussières pour nous distraire et nous éparpiller la vie.
- Plume - Poèmes

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257. Le samedi 20 octobre 2007 à 14:25, par félix

cela fait bien longtemps que je ne me suis pas baladé sur le blog!
y'a t'il du nouveau quant à se projet?

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258. Le lundi 22 octobre 2007 à 23:02, par pyrex

Depuis sa création ce blog que j'ai survolé page à page c'est bien étoffé, j'ai noté à propos du projet funéraire( les données informatisées ) ça me rappele un bouquin de SIMONS intitulé Deus ex Machina ou les ames sont numerisées.

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259. Le vendredi 14 décembre 2007 à 21:00, par Fleur

J'ai rêvé de phonèmes plus longs qu'une saison
Le regard tourné sur leur inclinaison
Promesse de pensées
Gestes et mots réinventés

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260. Le mercredi 19 décembre 2007 à 19:51, par K. Dick

Des phonèmes sous les paupières
Danse hallucinée de filaments
aux formes infiniment transformées.

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261. Le jeudi 20 décembre 2007 à 16:42, par Veux du Pernod L

Joyeux noèmes et une année 2008 phonèmentalement heureuse à vous tous !

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262. Le vendredi 21 décembre 2007 à 16:51, par Ste Ursuline

Explosion de phonèmes luminescents
Dans l'écriture de la nuit
C'est dans la tête je vous dis !
Mais non puisqu'ils existent
Lettres incendiaires éclatant
en milles fosforescences !

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263. Le vendredi 21 décembre 2007 à 21:52, par Blanche neige

Somnambule je tremble sur vos lignes
Je vire et me perds dans vos plis souverains
Le toucher des mots me confond
Flocons de neige dans une nuit troublée.

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264. Le samedi 22 décembre 2007 à 03:04, par Saturnale

Je déambule sur vos courbes
Sans plus m'interroger
Je suis et ça suffit
Mon rire vous contourne
Et fait écho à la nuit.

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265. Le samedi 22 décembre 2007 à 09:10, par Blanche

Je m'abîme à vous rejoindre
Dans un déploiement de mots
J'épouse votre souffle
Interminable l'air vibre
Tout est à réinventer

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266. Le dimanche 23 décembre 2007 à 15:23, par K. Dick

On n'en a pas fini avec les Phonèmes, pas fini.
C'est une sorte de recherche, certainement. Je ne sais pas de quoi, peut-être que ce n'est pas essentiel de le savoir.

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267. Le dimanche 23 décembre 2007 à 15:27, par H.

Au coeur de la nuit le poème respire
Les mots étincellent, fragiles
Timbres pressentis dans les plis de l'heure

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268. Le dimanche 23 décembre 2007 à 16:23, par Ste Ursuline

Kant hic !

On aimait le terrible banc
Touchez du bois, résonnez phonèmes !
On aimait le terrible banc
Souhaitons tous un évènement...

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269. Le lundi 24 décembre 2007 à 05:18, par H.

La nuit se nourrit de poèmes
Que rien ne justifie
Mots captifs et troublants
Déflagration de sens
Les phonèmes en atomes libres
Se projettent dans l'obscur
Rituel d'un instant partagé.

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270. Le lundi 24 décembre 2007 à 05:47, par H.

Gamelan des Phonèmes, je vous entends
Votre appel est celui des forêts
D'acacias ou de chênes
Conques de terre aux sons feutrés
Battements d'ailes au creux du temps.

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271. Le samedi 29 décembre 2007 à 09:46, par Fleur

Les phalènes effleurent l'acacia attractif.
Les voûtes pensives délibèrent.

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272. Le vendredi 4 janvier 2008 à 16:25, par Saturnale

Triple saut périlleux
pour plaire à la nuit.
Mais la nuit ne veut rien savoir
Et les mots s'éclipsent à voix basse.

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273. Le jeudi 17 janvier 2008 à 18:25, par prune

merci de nous faire partager cette conférence très intéressante de Mme GIUSTI-WIEDEMANN sur le blog ! l'aspect tactile des Phonèmes semble rejoindre quelque chose d'un aspect disons "naturel", en ce sens qu'il revalorise un contact avec la matière, une approche sensorielle. j'ai eu cependant du mal à saisir les liens évidents entre les phonèmes et le jardin. Qu'est-ce qui singularise le jardin en tant qu'espace public ? Les phonèmes se prêtent-ils davantage à un jardin plus qu'à une place de village ?
tous ses développements et références, notamment l'idée d'ossature, m'ont fait penser à une lecture organique des phonèmes. Leur forme à la fois ressemblantes, cohérentes et multiples est le plus visible de cette organicité : ils font partie du même alphabet, de la même espèce, et déclinent en même temps toutes sortes de singularités. Et puis comme un organe, l'oeuvre a une fonction ; il est un organisme autonome construit pour les gens, organisé en vue d'une fonction sociale. Les Phonèmes recèlent en quelque sorte une vie interne dont l'intérêt réside dans sa mise en fonction.
En regardant dans le dictionnaire, j'ai appris que "organe" a pour étymologie le terme latin organum qui désignait "instrument", et spécialement "ressort, moyen" (même origine que ergon "travail" puis "ergonomie" !) et d'abord aussi "instrument de musique". Que de liens !
conclusion : les phonèmes sont une nouvelle espèce qu'il faut faire pousser dans les jardins ! il faut re-organiser un peu la société !

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274. Le samedi 19 janvier 2008 à 14:37, par Flor

Les bancs-phonèmes se prêtent difficilement, je crois, à leur installation sur une place de nos villes ou villages tels qu'on les conçoit actuellement. Les places sont envisagées pour un loisir policé, organisé et contrôlé, or comme le dit si bien Mme GIUSTI-WIEDEMANN, les bancs-phonèmes bousculent les usages et sont des objets perturbateurs dans le sens où ils s'affranchissent des normes sociales et linguistiques et se libèrent de la logique des signifiants. Quel édile oserait les installer sur les places de sa ville ou même dans ses jardins si politiquement corrects ?
Pour ma part, ces Phonèmes ou Graphèmes sont des signes dont l'épure laisse un espace libre à l'imaginaire et à une forme de liberté, voire à une rebellion dans leur usage. Des notions effrayantes pour tout représentant de l'ordre de la société.

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275. Le samedi 19 janvier 2008 à 15:55, par Serguei P

Alors je suis d'accord avec Prune, il va falloir changer la société !

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276. Le dimanche 20 janvier 2008 à 16:07, par B. Dubreuil

Il me semble que Mme Giusti-Wiedemann cerne parfaitement, dans sa conférence, ce que sont les Bancs-phonèmes et explique clairement la démarche des designers.
Mais quant aux modes d'appropriation des Phonèmes (doit-on encore les appeler ainsi...?), je dirais qu'outre une fonction liée au corps, ils agissent également comme tremplin à l'imaginaire. Les formes que prennent ces "rubans" de bois trouvent en effet une continuité et un déploiement dans une pensée onirique, en témoignent plusieurs commentaires parus sur ce blog.
Ces bancs-phonèmes sont en quelque sorte des "organes" - pour reprendre l'idée de Prune -, des instruments qui sollicitent une interprétation déliée et inventive.

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277. Le dimanche 20 janvier 2008 à 22:16, par Jeff

Encore vous Dubreuil , toujours aussi intello ! Mé ou vous allez cherché tout ça ? enfin, ça s'tient qd mêm. bon ,cé comme la conf, j'ai pas tout lu , mais c"est pas mal vu, drolement calée la meuf !

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278. Le dimanche 20 janvier 2008 à 22:49, par M. Delarue

C'est facile de rejeter la faute sur les élus. Ah ces pauvres artistes incompris de ces politiques incultes et aux vues courtes ! Ben voyons, on nous l'a déjà fait celle-là ! C'est bien beau tous ces mots, mais si vous me permettez, ce ne sont que des vues intellectuelles. Ne perdons pas le sens des réalités.

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279. Le lundi 21 janvier 2008 à 11:52, par Flor

Mais M.Delarue de quelles vues intellectuelles et de quelle réalité parlez-vous donc ?

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280. Le lundi 21 janvier 2008 à 16:39, par Delarue

Je parle, Mademoiselle, de réalités tangibles et non pas de simples vues de l'esprit. Comme chacun sait, les municipalités ne vivent pas d'imaginaire et de poésie. Elles ont des impératifs financiers, politiques et environnementaux. De plus, elles doivent rendre compte de résultats concrets.
Les Bancs-Phonèmes sont certes très originaux, mais par exemple, avez-vous pensé à leur coût (il faut tout de même une grue pour les installer) ou aux mesures de sécurité (combien d'enfants pourraient se blesser en les escaladant), sans compter qu'ils pourraient devenir le refuge de SDF alcooliques et que sais-je encore...

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281. Le lundi 21 janvier 2008 à 23:27, par Flor

Certes, l'art a ses risques M. Delarue. Ainsi on a vu certains se casser le bras en escaladant la sculpture d'un chat de Botero, par exemple. J'y pense car c'est arrivé il y a quelques temps dans ma ville. La comparaison est sans doute excessive, il n'empêche que les bancs-phonèmes me paraissent moins dangereux, certainement moins coûteux, plus innovateurs et conviviaux que ces sculptures obèses qui encombrent nos places et n'inspirent que celui qui les a créées.
On a pu voir, sur les photos de ce blog, comment le public de la Biennale de St Etienne s'est approprié l'an passé les bancs-phonèmes dans une bonne humeur paisible et conviviale, sans aucun incident et combien ces signes ont inspiré les spectateurs et blogueurs.
Quant aux impératifs socio-économiques ou culturels de nos élus, on les connaît. On a vu encore récemment comment un chef de cabinet ministériel a bénéficié d'une allocation logement réservée en principe aux plus défavorisés. Conclusion : mieux vaut avoir des connaissances bien placées ou un certain renom pour bénéficier d'un quelconque soutien social, économique ou artistique. Voilà la réalité que vous soutenez.

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282. Le vendredi 25 janvier 2008 à 14:06, par Delarue

Autant comparer un éléphant et une chaise par exemple ! Vous avouerez, Flor, que vos mises en parrallèle sont quelque peu hasardeuses. Et puis, nous ne vivons plus au 19ème siècle, le népotisme ne représente que quelques cas isolés. Il existe aujourd'hui des institutions et commissions qui distribuent les aides financières et artistiques ou sociales en toute équité et en toute impartialité

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283. Le vendredi 25 janvier 2008 à 16:10, par Flor

Vous voulez rire ! Des cas isolés, les favoritismes politiques ? Mais dans quel monde vivez-vous ? On trouve ce phénomène aussi bien à petite échelle (au niveau d'un conseil municipal de village) qu'à grande échelle : voyez notre omni-président ! (mais vous me direz peut-être que TF1 par exemple ne prend pas parti pour lui). Quant aux artistes, les plus favorisés sont généralement les plus renommés, pour une raison ou un autre, car les institutions semblent avoir peu de critères et préfèrent ne pas prendre de risque. Ainsi on voit et on parle toujours des mêmes artistes, ceux qui sont "tendance" ou forts en com. alors qu'il y en a beaucoup d'autres qui réalisent un travail aussi original qu'intéressant.

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284. Le vendredi 25 janvier 2008 à 17:24, par Delarue

Bon, il est évident que nous avons affaire ici à une inconditionnelle des Bancs-Phonèmes. Vous feriez bien de modérer votre passion et de trouver des arguments plus pertinents. Arrêtez donc de me faire passer pour un vieux réac inculte, sarkosiste et hermétique à l'art.
Allez, c'est vous qui me faites rire, tout n'est pas blanc ou noir. Vous apprendrez ça quand vous aurez acquis un peu plus de maturité et d'expérience de la vie car si j'en crois vos commentaires, vous devez être de ces jeunes étudiantes subjuguées par leur prof des Beaux-arts et qui veulent à tout prix attirer l'attention sur elles, pour se faire bien voir et avoir de meilleures notes aux exams.
(Vous perdez votre temps, je connais un peu B+B et ils sont absolument inflexibles).

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285. Le vendredi 25 janvier 2008 à 18:55, par Flor

Tout faux ! On voit bien que vous êtes à court d'arguments.

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286. Le samedi 26 janvier 2008 à 09:36, par Jeff

Ben moi j'suis com Flor, j'les trouve trop funs les Bancs-fonèmes, jles verrai bien moi carrément sur les Champs Elyses ou un truc dans l'genre pour épater les bourges, com disais le vieux George;

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287. Le mardi 29 janvier 2008 à 11:35, par B. Dubreuil

Jeff, vous y allez fort, là, tout de même ! Quoique... à peine !
Remarquable conférence celle de Mme Giusti-Wiedemann. On a l'impression que les phonèmes sont enfin compris. Mais il y a un point qui me gêne un peu : lorsqu'elle s'interroge sur les Phonèmes comme Monument-sculpture. Bien sûr B+B n'ont pas voulu faire un monument, ni vraiment une sculpture dans le sens où l'objet n'aurait d'autre fonction que la contemplation. V. Bécheau le dit dans la vidéo, il ne s'agit pas d'art. Toutefois, je pense qu'en plus des fonctions qu'ont les Bancs-Phonèmes (s'asseoir, se rencontrer, se divertir, se reposer etc.), la contemplation n'est pas des moindres. Pour ma part, j'aime contempler les Phonèmes, contempler leurs vagues comme je contemplerais la mer ou des dunes de sable dans un désert. J'y vois une permanence, une durée, une écriture sur laquelle la pensée peut se laisser bercer, comme sur les formes des nuages. Un refuge de lignes pures et vivantes qui nous emmènent loin, hors du quotidien immédiat, dans un espace de beauté. Ils s'apparentent en cela aux éléments composant un jardin japonais dont les formes nous invitent à l'infini de la contemplation.

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288. Le vendredi 11 avril 2008 à 13:38, par Gradiva

Je vous commande un livret, ça a l'air rigolo, j'ai vu que j'y étais... Et puis non, j'irai en acheter un directement au Salon Agora de Bordeaux !

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289. Le mercredi 16 avril 2008 à 20:41, par Bosselin

Je vous passe commande de 50 livrets des Commentaires, je viendrai les chercher sur place. Merci de me les réserver. Je les distribuerai dans mon association. Vous recevrez prochainement un chèque de réservation.

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290. Le vendredi 18 avril 2008 à 10:24, par Ste Ursuline

Je ne voudrais pas utiliser de termes religieux, mais ce qui s'est passé avec les Phonèmes, pour moi, c'est une sorte de miracle, en quelque sorte.
Ste Ursuline

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291. Le vendredi 18 avril 2008 à 10:31, par Ste Ursuline

D'ailleurs , je vous réserve les livrets restants pour mes disciples (Bosselin, laissez-en donc un peu aux autres !).
Je vous enverrai un messager qui viendra également les retirer prochainement. Merci.

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292. Le vendredi 18 avril 2008 à 10:35, par MME DE LA CONTIE

Et bien Monsieur Bosselin je vous découvre soudain bien gourmand, après ce long silence. Avez-vous tant d'ami, ou une pudeur narcissique?

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293. Le vendredi 18 avril 2008 à 10:43, par Bosselin

Ah ! Mme de la Contie, enfin ! Savez-vous que vous m'avez manqué ? Voyez-vous, malgré mes nombreux amis, je me sens seul parfois. Heureusement que j'ai une bonne dose de narcissisme pour supporter cette solitude. Connaissez-vous cette Ste Ursuline, ne serait-elle pas une brebis de votre paroisse ?

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294. Le vendredi 18 avril 2008 à 17:49, par Ste Ursuline

Désolée, mais je ne suis la brebis d'aucune paroisse et bien que je me prétende sainte pour plaisanter, je n'ai en fait ni Dieu ni Maître.

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295. Le samedi 19 avril 2008 à 09:34, par Mme de la Contie

Et bien ma foi, oui, je suis bien contente de vous retrouver mon cher Bosselin, je vois que vous n'avez pas perdu votre verve. Mais de quelle paroisse parliez-vous donc ? Il me semble qu'ici nous appartenons tous à la même congrégation : celle très fluctuante et illimitée des Phonèmes...

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296. Le samedi 19 avril 2008 à 15:47, par Bilou

Ben dis-donc, plus ça va et plus vous délirez grave sur ce blog.

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297. Le dimanche 20 avril 2008 à 12:30, par Lisette

Délire déluré et lyrique. Tirelire, je me demandais combien a coûté ce livret que personne ne va lire à part Bosselin et Ursuline.

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298. Le dimanche 20 avril 2008 à 12:32, par Robert Lepetit

Délire = agitation, exaltation causée par les émotions, les passions, les sensations violentes.

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299. Le dimanche 20 avril 2008 à 19:31, par Ste Ursuline

Et alors ?! Je ne vois vraiment pas à quoi vous vous référez ! Personnellement, je ne me sens pas concernée.

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300. Le lundi 21 avril 2008 à 04:22, par Jack

Salut ! C'est bien ici le blog sur les Phonèmes ?

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301. Le lundi 21 avril 2008 à 16:47, par Bosselin

Et bien Jack oui, c'est bien ici, ne vous effrayez pas, nous passons quelque fois par des moments de folie passagère, des colères, des passions soudaines, mais ce n'est jamais bien grave. On s'éloigne parfois de notre sujet, on s'égare pour y revenir avec plus de bonheur, notre conversation imitant les ondulations des Phonèmes.

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302. Le lundi 21 avril 2008 à 17:24, par Fleur-de-saison

L'émotion trouble les lignes et dépasse la mesure. Une pensée s'élève au soleil brûlant, c'est alors que les Phonèmes tressent les fils du vent.

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303. Le lundi 21 avril 2008 à 17:31, par Jack

Eh ben! c'est clair, j'comprends c'que vs voulez dire, Bosselin, mais...vous êtes sûr que c'est pas grave ?

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304. Le mardi 22 avril 2008 à 08:40, par Fleur-de-sa1s0n

Astéroïde projeté du ciel
Tu creuses l'herbe des berges
Et les mots, habités par ce que tu es,
fleurissent à ton encontre.

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305. Le mardi 22 avril 2008 à 09:29, par Bosselin Dubreuil

Non, Jack, je ne crois pas, c'est peut-être un peu inquiétant, certes, mais rien de bien méchant, il semble que ce soit juste une folie douce...

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306. Le mardi 22 avril 2008 à 11:27, par Jean-Aurélien Destang

Je suis chiropraticien, j'ai vu les Phonèmes à Agora. En tant que spécialistes des pathologies liées au rachis, permettez-moi de vous dire que vos Bancs-Phonèmes induisent une torsion de la colonne vertébrale qui peut provoquer des compressions de vertèbres lombaires ou cervicales. Ce qui entraîne un blocage total ou partiel des flux nerveux qui n'irriguent plus correctement le cerveau. D'où certainement une certaine bizarrerie dans les commentaires de certains internautes sur ce blog.

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307. Le mardi 22 avril 2008 à 11:30, par Bergson, Henri

"Comme des tourbillons de poussières soulevés par le vent qui passe, les vivants tournent sur eux-mêmes, suspendus au grand souffle de la vie, oubliant que la permanence de leur forme n’est que le dessin d’un mouvement".

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308. Le mardi 22 avril 2008 à 11:50, par Bosselin Dubreuil

Non mais, voilà qu'on a des chiros sur notre site ! Manquait plus ça ! Et qui viennent nous donner la leçon en plus. C'est quoi cette histoire de rachis et lombaires ? Et d'abord, c'est quoi un chiro au fait, c'est pas ce qu'on appelait avant dans nos campagnes les rebouteux !

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309. Le mardi 22 avril 2008 à 12:15, par JAMBON Marilyn

Le chorizo c'est une saucisse d’origine Portugaise et Espagnole fabriquée à partir de viande de porc ou d'un mélange de porc ou de bœuf plus ou moins pimenté à l’aide de “pimienton”, une variété de paprika qui lui donne sa couleur rouille et son goût légèrement fruité connue depuis le XVIe siècle.

Elle est relevée d'ail et de piment rouge, parfois d'une pointe d'origan et peut être fumée. Sa forme est allongée et repliée. On en trouve plusieurs variétés plus ou moins épicées. Le chorizo agrémente les salades composées et les plats de riz, et est un élément essentiel dans certaines compositions.

Il est recommandé de conserver le chorizo aux environs de 15°C. Ce produit est sujet à dessication et il vaut mieux le déguster rapidement.

Il existe également du chorizo à cuire, au barbecue par exemple, l'une des préparations les plus réputées étant le chorizo au cidre des Asturies.

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310. Le mardi 22 avril 2008 à 12:41, par Destang, J. A

Je suis d'accord avec Mlle Jambon, il ne faut pas confondre les grenouilles et les clefs à molette. Tenez-vous le pour dit, M. Dubreuil

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311. Le mardi 22 avril 2008 à 12:56, par Bosselin

Peut-être aviez-vous raison, Destang, finalement les Phonèmes semblent avoir de graves effets secondaires sur le cerveau.

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312. Le mardi 22 avril 2008 à 14:10, par Jack

Euh je vois pas trop la relation entre les grenouilles, les clefs à molette, le chorizo... et les Phonèmes ? J'ai dû rater qq chose...

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313. Le mardi 22 avril 2008 à 15:04, par Mme De la Contie

Et bien dites-moi, on s'amuse bien sur ce blog, mais c'est vrai, il ne faudrait peut-être pas oublier notre sujet, à savoir (pour ceux qui se sont perdus en route...) les Phonèmes. Très belles photos prises sur le blog, j'aime particulièrement celle du jeune homme allongé sur un des banc-Phonèmes, l'enfant qui essaie de grimper sur les lattes et les jeunes filles assises dans le creux d'un Phonème. Il semble que la foule de visiteurs aient spontanément adoptés les bancs et même y étaient si bien qu'ils les ont presque oubliés...

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314. Le mardi 22 avril 2008 à 18:27, par Henriette B.

Je dors contre ton bois d'acacia. Le vent souffle et façonne des pensées hautes comme les dunes. Les mots s'évanouissent dans la plaine vivante.

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315. Le mercredi 23 avril 2008 à 09:38, par Bosselin

En tout cas ces photos à Agora montrent que les Bancs-Phonèmes ont une grande capacité de résistance au poids et aussi au temps... ce blog en est une démonstration.

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316. Le mercredi 23 avril 2008 à 10:53, par Mlle Eole

Il faut avoir du souffle pour faire autant de vagues...

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317. Le mercredi 23 avril 2008 à 11:46, par Alain

Concernant la discussion précédente sur les effets troublants des Phonèmes sur l'organisme et le cerveau, je voudrais rappeler une phrase de Jacques Brel que j'ai réentendu récemment dans une ancienne interview. Il y disait que, de toute façon, vivre était très mauvais pour la santé !

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318. Le mercredi 23 avril 2008 à 11:49, par Gradiva

Je sais que je suis hors sujet, mais aujourd'hui je voudrais saluer la San Jordi (je sais bien que ça n'a rien à voir avec les Phonèmes, oh ça va !

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319. Le mercredi 23 avril 2008 à 13:02, par Alain

B+B, vous sentez vous proche de cette phrase de Pierre Soulages ?
« L’œuvre vit du regard qu’on lui porte. Elle ne se limite ni à ce qu’elle est ni à celui qui l’a produite, elle est faite aussi de celui qui la regarde. Ma peinture est un espace de questionnement et de méditation où les sens qu’on lui prête peuvent venir se faire et se défaire."

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320. Le mercredi 23 avril 2008 à 20:08, par Gilles

"Chaque chose consiste ou persévère dans la mesure ou les rapports qui la constitue ne cessent de passer les uns dans les autres (se décomposer des plus complexes au plus simples, se recomposer du plus simple au plus complexe). Ce qui assure la durée, c’est la persistance des rapports qui ne cessent de se faire et de se défaire, rapports de mouvements et de repos." (Deleuze)

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321. Le jeudi 24 avril 2008 à 05:13, par Grevis, M.

Dans le creux de la vague. J'ai une certaine méfiance vis-à-vis des mots, ils me semblent insuffisants, pauvres et maladroits. Ils n'atteignent pas les objets, ni les sentiments, ni les idées. Ils restent en deçà. Reste une sensation d'échec. Bien sûr, il est difficile de les éviter, ils nous façonnent, malgré nous. Mais tous ces commentaires sur les Phonèmes, cette continuité et cette persistance, révèlent en fait une impossibilité à cerner les objets, à les exprimer tout à fait.

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322. Le jeudi 24 avril 2008 à 09:02, par Maya Labeye

De vous à moi, un murmure obstiné butine l'alphabet sans fleurs. La rumeur tourbillonne et amplifie les phonèmes ou les renvoie au silence pour mieux revenir en ailes exaltées.

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323. Le jeudi 24 avril 2008 à 10:35, par Bernard

Moi j'trouve que vous êtes un peu schizos, sur ce blog.

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324. Le jeudi 24 avril 2008 à 10:50, par Fauvette

sssSSSkkiiiiiiii...Ih! ih! ih!...zzzzZZZZZoooOOOO ??? OOOoooooOhOhOh!!!... cui-cui.

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325. Le jeudi 24 avril 2008 à 10:54, par Jack

Ben dis donc ! ça s'arrange pas sur ce blog à c'que j'vois.

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326. Le jeudi 24 avril 2008 à 10:55, par Virilio, Paul

L'interface de la transmission de l'interaction se prépare à dominer l'ancienne surface d'inscription de l'action.
Vitesse de libération

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327. Le jeudi 24 avril 2008 à 11:06, par Jack

J'comprends pas.

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328. Le jeudi 24 avril 2008 à 11:19, par Bosselin

Peut-être Virilio veut-il dire que les blogs, les mails et autres remplaceront un jour les livres, la surface plane du papier, la solitude d'un lecteur et d'un auteur.

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329. Le jeudi 24 avril 2008 à 11:35, par Bosselin

... et la lenteur aussi. C'est terrible, mais je me suis tant habitué à la vitesse que maintenant, même internet je trouve que c'est lent ! Il faut dire que dans nos campagnes, ça marche pas encore très bien, d'ailleurs il faudra que j'envoie une lettre à M. Le Maire. Au lieu de transformer le village en Dysneyland, il ferait mieux de nous mettre l'ADSL !

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330. Le jeudi 24 avril 2008 à 17:49, par Henri C.

De la lenteur des objets nait l'infinie question
Le son de la lumière reste en suspens
Et les lierres de mots s'enlacent

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331. Le vendredi 25 avril 2008 à 06:23, par Fauvette

A l'aube, le merle chante
une mélopée douce.
Ivres de sommeil
les oisillons s'esbroufent
dans leur cage d'amour.
Au creux du Phonème
les branches de lierre
cachent leur nid
sous des feuilles obscures.

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332. Le vendredi 25 avril 2008 à 08:48, par Bernard

Décidément, y a de drôles d'oiseaux ici !

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333. Le vendredi 25 avril 2008 à 09:06, par Hervé B

Je veux greffer sur le Phonème sauvage une vie printanière, que le mouvement ascensionnel de la sève ne cesse plus et d'un doux murmure accélère la floraison de paroles somptueuses.

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334. Le vendredi 25 avril 2008 à 09:22, par Jour d'Hui

Que greffe prenne et notre grand corps de vivre .

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335. Le vendredi 25 avril 2008 à 09:25, par Hervé B

Le chiffre 333 est un très bon signe, chiffre de toutes les magies, de tous les miracles.

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336. Le vendredi 25 avril 2008 à 10:10, par Bosselin Dubreuil

Greffe en fente sur collet de racines :

Il arrive fréquemment qu'un arbre, après plusieurs années de plantation et ayant déjà une certaine hauteur, se trouve rompu par un coup de vent, ou tout autre accident, à une certaine hauteur, et quelquefois même près de terre ; au lieu de l'arracher, on le greffe au-dessus du collet des racines, en plaçant deux scions (…). Dès la première année, il pousse des jets quelquefois de 2 mètres. Par ce procédé, on obtient des résultats très avantageux et un arbre reformé promptement.

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337. Le samedi 26 avril 2008 à 12:17, par Mme Zéphir

Le chant de l'aube n'atteint pas le Phonème tourné sur la plaine. Son bois résiste au vent qui le dévore d'interrogation.

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338. Le dimanche 27 avril 2008 à 09:23, par Jean-Bertrand

Y en a qui n'ont vraiment rien à faire de leur journée !

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339. Le dimanche 27 avril 2008 à 10:02, par Bosselin

Je ne pense pas qu'écrire sur les Phonèmes soit perdre son temps ! Et que faites-vous donc, Jean-Bertrand, de si utile et passionnant, on peut savoir ?

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340. Le dimanche 27 avril 2008 à 11:50, par Jean-Bertrand

Je travaille.

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341. Le dimanche 27 avril 2008 à 12:08, par Bosselin

Vous travaillez le dimanche ? Et bien, croyez bien que nous partageons votre peine car savez-vous que le verbe "travailler" vient du mot latin "tripalium" (instrument de torture) ? C'est pourquoi, on dit encore "ça me travaille", pour dire que quelque chose nous tourmente.
Bon, cette petite leçon d'étymologie m'a épuisé, allez, je vais aller phonémer un peu, pour passer le temps...
Bien amicalement,
Bosselin

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342. Le lundi 28 avril 2008 à 13:49, par Jeanne de Lacontène

Vous phonémiez ? Et bien, phonémez maintenant !

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343. Le mardi 29 avril 2008 à 06:22, par Charlotte T.

Je chante les Phonèmes
et danse à tue-tête.
Sur l'étang des pensées
rayonnent les nénuphars.
Les carpes étincellent.
Des framboises rougissent près des berges.

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344. Le mardi 29 avril 2008 à 10:20, par Charlotte

Et on entendait sonner les cloches bleues de l'aube.

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345. Le mardi 29 avril 2008 à 10:24, par Mme Aliette de La Contie

Quand je pense à mon arrière grand-père Balthazar qui aimait l'art (il avait fait un portrait en pied du grand Napoléon), qu'aurait-il penser des Phonèmes ?

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346. Le mardi 29 avril 2008 à 10:50, par Martin MARTIN

On a déjà eu droit au grand-père Jean-Eustache, médaillé de la poitrine. Voila ti pas maintenant que la baronne nous sort l'arrière grand-père Balthazar ! Bonnnnnnnn ........Napoléonien de surcroit ! Médaillé aussi ? Si l'on dit "art de la guerre", ne dit-on pas aussi "art de ....." pour tout et n'importe quoi? Non Madame la Baronne les Phonèmes ne sont pas du même art dont vous parlez. Avoir en pied un portrait de Napoléon n'est que flatter le pouvoir dans le sens du poil, pour se "merdaillé" ? D'ailleurs les Phonèmes ne sont pas de l'art mais du Design. Allez-vos maintenant appeler votre secrétaire à la rescousse, alors? Il y a confusion Madame la baronne et voyez m'en fort dépourvu. Je vous baise la main Madame la baronne, mM

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347. Le mardi 29 avril 2008 à 11:01, par Judith

Et heureuse ce n'était pas de Gaulle qui était en pied, au pied, du lit, allié ? Il aurait crevé le plafond. P'tit Napo. P'tit Sarko. Il aurait fallu le mettre dans la cheminée. Moi en attendant y en a être heureuse comme quand je suis endormie sur un Phonème à Bordeaux. C'est quoi ces conneries ?

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348. Le mardi 29 avril 2008 à 13:46, par Bosselin

Oui, décidément, les Phonèmes semblent avoir des effets secondaires préoccupants sur le cerveau.

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349. Le mardi 29 avril 2008 à 16:18, par Aliette

Même si j'ai une particule, sachez que je ne me sens de supériorité sur aucun être vivant, que ce soit un chien, un âne ou un crapaud, on peut m'écraser aussi facilement qu'une fourmi. Je ne me sens pas non plus de supériorité sur les objets : une table, une chaise ou autre. Je suis une poussière, à peine une poussière qu'un Phonème peut éliminer en un clin d'oeil.

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350. Le mardi 29 avril 2008 à 16:29, par P. Tagor

Une voyelle + une voyelle = 2 voyelles, mais un Phonème + un Phonème n'est pas égal à 2 Phonèmes.

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351. Le mercredi 30 avril 2008 à 09:20, par Bosselin

Merci à B+B pour les 50 livrets commandés ainsi que la facture correspondante, j'ai commencé à en distribuer auprès de mon association.
D'autre part, je crois avoir identifié la maladie affectant une partie du cerveau dont semble souffrir certains visiteurs sur ce site. C'est une maladie très rare, il s'agit d'une Phonémite aigüe, elle affecte certains sujets plutôt rêveurs et à l'imaginaire débridé. Cette pathologie peut se soigner avec le temps, mais l'exaltation qu'elle provoque chez le sujet atteint peut aussi s'installer et avoir un caractère presque chronique. Mais elle n'atteint que très rarement un degré de gravité préoccupant et somme toute, elle reste assez inoffensive.

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352. Le mercredi 30 avril 2008 à 13:27, par Bosselin

Son principal symptome est un désir irrépressible d'écrire à partir des Phonèmes.

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353. Le mercredi 30 avril 2008 à 21:45, par Fleur-de-saison

Du Phonème tombe une cascade polyphonique
Feuillage de paroles aux senteurs d'herbe
Chute exaltée de timbres en fleurs
Inflexiblement

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354. Le lundi 5 mai 2008 à 17:18, par Ch'ui Fan

Dans la culture chinoise ancienne, les sages pensaient que des courants invisibles parcouraient la terre. Ils étaient bénéfiques s'ils suivaient une ligne sinueuse et maléfiques s'ils suivaient une ligne droite. Je pense qu'ils auraient aimé les Phonèmes.

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355. Le lundi 5 mai 2008 à 23:01, par Fleur-de-saison

L'ancolie nocturne passe une nuit blanche,
Ivres, les colibris chancellent
sur une ligne sinueuse
de voyelles ébouriffées.

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356. Le mardi 6 mai 2008 à 05:34, par Jean-Bertrand

Mon père m'a toujours dit : dans la vie, il faut aller droit au but, pas perdre de temps.

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357. Le mardi 6 mai 2008 à 08:48, par Bosselin Dubreuil

Mais il a dû oublier de vous dire qu'il fallait faire des détours pour y arriver...

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358. Le mardi 6 mai 2008 à 08:53, par Capucine

Ben moi, j'aime bien perdre mon temps dans les méandres des Phonèmes.

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359. Le mardi 6 mai 2008 à 13:34, par Ste Ursuline

Je vous salue, amis, pleins de vagues,
le bonheur est avec vous.
Vous êtes bâtis en toutes les gammes
et j'ai pu ouvrir cet éventail à loisir.
Chers amis, frères des dieux,
pensez à nous, pauvres haleurs,
maintenant et aux heures de l'aurore.
Phonèmes.

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360. Le mardi 6 mai 2008 à 14:32, par Jean-Bertrand

Manquait plus qu'ça ! Une nouvelle religion, maintenant, on aura tout vu !

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361. Le mardi 6 mai 2008 à 14:44, par Ste Ursuline

Et oui, ça s'appelle le Phonémisme.

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362. Le mercredi 7 mai 2008 à 07:34, par Jean-Bertrand

Pas très orthodoxe comme religion !

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363. Le mercredi 7 mai 2008 à 08:56, par Ste Ursuline

En effet, c'est une religion sans dogme, sans maître à penser ni doctrine, qui maintient seulement un de ses sens étymologiques, celui de "relier". En effet les Phonèmes évoquent les liens entre les êtres et les choses, l'humain et la matière. Une relation inspirée, pour des paroles et une pensée libérée des façons d'être habituelles, du sens et des sonorités conventionnels.

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364. Le vendredi 9 mai 2008 à 07:44, par Fleur-de-saison

Je tresse des paroles sans rameaux ni feuillages.
Invisibles, mes pensées se déploient auprès de vous.

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365. Le mardi 20 mai 2008 à 17:19, par H.B.

L'arbre qu'il a été au feuillage généreux continuera à fleurir dans la mémoire du temps.

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366. Le jeudi 29 mai 2008 à 10:54, par M. Emenoph

D'un long regard, il caressait la plaine.

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367. Le jeudi 29 mai 2008 à 13:11, par Nelson Goodman

Toute œuvre d'art est une machine qui a besoin d'"être mise en marche, remise en marche et maintenue en fonctionnement".

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368. Le jeudi 29 mai 2008 à 13:32, par E; During

Comme la pompe à miel de Joseph Beuys, les Phonèmes sont signes autant que machine et agissent en tant qu'idée.

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369. Le vendredi 30 mai 2008 à 11:52, par Smithson, R

Un mécanisme s'est mis en fonctionnement à partir des Phonèmes, mécanisme de pensées qui tourbillonnent, s'éloignent et reviennent, s'opposent parfois, s'exaltent ou s'étalent, puis restent en silence pour renouer leur cours.

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370. Le samedi 31 mai 2008 à 09:43, par H. Thoreau

Les Phonèmes sont dans la lignée de la pensée de J. Cage dans le sens où ils ont l'humilité de proposer et non d'imposer un regard sur les choses. Ils laissent advenir les pensées et les rêves. Ce ne sont pas des objets finis, mais des catalyseurs de création.

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371. Le samedi 31 mai 2008 à 11:44, par Mlle Zen

Les Phonèmes ne sont pas des apophtegmes. Ils ne donnent pas de sentence, mais laissent place à une transformation vitale et à des paroles sans cesse renouvelées.

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372. Le mercredi 4 juin 2008 à 13:25, par J. Quaidge

Les Phonèmes libèrent l'évènement, sédimentation d'atomes nomades. De cet imprévisible, je nais et les miroirs, réflexes vivants, laissent éclore une pensée réenchantée.

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373. Le jeudi 12 juin 2008 à 16:59, par Dominique Izoard

j'ai passé un bon moment par votre vision large des choses, génératrice d'espaces trop souvent perdus.

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374. Le mercredi 18 juin 2008 à 08:48, par Mme Lanterne

Je réverbère en tempo lent votre alphabet et prolonge ses sonorités au-delà de l'énigme ébruitée.

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375. Le vendredi 20 juin 2008 à 12:36, par M. Dujardin

Oui, des Phonèmes naissent de larges espaces inconnus, vastes plaines, regards perdus au lointain, prés verdoyants de fleurs vivaces, plantes aux noms sauvages, houblon volubile où s'enroule toutes les pensées ivres.

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376. Le mardi 1 septembre 2009 à 14:03, par Mme de La Contie

Mon majordome m'a informé que ce week-end de la fin aout a eu lieu un festival de jeunes chevelus certainement gauchistes à St Méard et qu'il y a été rendu hommage aux Phonèmes. Ma place n'étant évidemment pas dans ce genre de lieu, j'y ai envoyé une arrière petite nièce qui m'a rapporté ce qu'elle a vu.
Je dois dire que j'ai été touchée que les commentaires aient pu trouver un écho hors du contexte où ils ont été écrits et que la passion qui les animait aient pu recevoir une écoute, ne serait-ce que le temps d'un festival. Ces mots auront donc cessé de naviguer indéfiniment perdus dans l'obscurité de la Toile pour être éclairés du regard et de la sensibilité de quelques-uns. Merci aux festivaliers, à leur lecture et leur interprétation et merci d'avoir fait ainsi revivre les Phonèmes qui méritent - l'a t-on assez répété ? - d'être sur une de de nos places publiques à la portée de tous et à la lumière du jour.

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377. Le mardi 1 septembre 2009 à 14:06, par Jeff

Ben merde alors ! Z'auriez pu m'prévenir. Pas sympas les gars! En plus, un pote m'a dit qu'y avait mon sozie !